29 juillet 2015

S'inspirer d'autres coureurs - Marly

Il y a quelques mois, j'ai assisté à une conférence à la boutique JOGX, à Vaudreuil. Elle était donnée par Marlène Couture, une ultramarathonienne blogueuse passionnée. On peut suivre son blogue, Les aventures de Marly, mis à jour assez régulièrement.

En toute franchise et avec une humilité qui fait du bien à lire (surtout pour une coureuse débutante comme moi!), elle raconte ses entraînements, ses courses, ses défis et ses réflexions.

Son dernier message, en date du 28 juillet 2015, m'a particulièrement interpellée.

D'abord parce qu'elle admet candidement que sa dernière course a eu des moments difficiles, et que ça fait du bien de voir que les ultramarathoniens-trail-coureurs-surhumains sont aussi sujets au découragement!!!

Surtout que, dans son cas, elle traîne une blessure au pied depuis quelque temps déjà... Donc encourageant pour moi et mes chevilles fragiles.

Ensuite, le bout intéressant est à la fin de son message, lorsqu'elle dresse un bilan de sa course et de ses prochains objectifs.

"Constat…  je ne me sens pas prête à faire le 80km du Bromont Ultra…  je sais, je sais, c’est dans un peu plus de 10 semaines…  mais tant qu’à prendre le départ en me disant que je ne me rendrai probablement pas à l’arrivée dans les temps…  et bien je préfère prendre le départ du 55km…  et avoir de plaisir!"

Ça m'a interpellée car, lorsque j'ai établi mon propre objectif de 10km à l'automne, j'étais étonnée d'apprendre que mon amie inspiratrice envisageait le 5km... Encore. Pourquoi ne pas chercher à se dépasser encore plus? Elle m'a expliqué qu'elle préférait avoir du fun à faire une course agréable plutôt que rusher et se décourager.

Exactement le même ordre d'esprit que Marly!

De mon côté... C'est vrai que je pourrais sans doute finir un demi-marathon cette année... en marchant beaucoup et en exploitant énormément mon orgueil. Mais je n'en serais pas fière, et ce ne serait pas une aussi belle expérience que si je le fais préparée et motivée.

La course doit rester une passion... donc un plaisir! Oui, c'est souffrant et il y a des moments décourageants ou difficiles, mais c'est la perspective de la fierté et du bien-être subséquents qui me motivent et qui me font sortir dehors même à 37°C avec humidex. Si je pense finir en pleurant... ou ne pas finir du tout... ça ne vaut pas la peine.

Aussi, ce n'est pas tout le monde qui court pour les mêmes raisons, et c'est parfait comme ça. Je préfère de loin quelqu'un qui respecte ses désirs, comme mon amie, que quelqu'un qui s'inscrit à une course trop longue pour ne pas décevoir les autres, mais qui ne le vit pas bien. Il faut rester zen!

28 juillet 2015

Courir pour me rendre

Ce soir, j'ai raté le club de course de Lolë. Il fait chaud et je n'avais pas envie de rusher pour rentrer, souper, me changer et retourner dans le métro.

Je traverse aussi dans cette fabuleuse période du mois que les femmes apprécient toujours, alors j'avais décidé de m'accorder cette soirée de lâcheté repos.

Sauf que... Ça aurait été mon 3e jour sans course, ce qui ne me plaisait pas.

Finalement, après un souper relaxe (et léger) à mon appartement, Chum et moi nous rendions chez lui pour la nuit. Le soleil était pratiquement couché et 5km exactement séparent nos adresses.

Résultat: il a emporté mes sacs dans son auto, et je me suis rendue à la course!

Ça a bien été. J'ai mis une demi-heure pour faire toute la distance, ce qui concorde avec ma prévision. Je dégoulinais de sueur à cause de l'humidité, mais ça valait la peine!

Comme quoi, parfois, il faut se donner un break pour ne pas tuer la motivation!

26 juillet 2015

Courir à Bromont

Samedi, j'ai accompagné Chum à Bromont, où il fait de la descente de vélo. Au programme de mon côté: un entraînement de course à pied, suivi d'une balade pénarde dans la montagne. Objectif du jour: courir 7km, réchauffement et refroidissement exclus!

Coureuse souriante Bromont
Fraîche et dispose au départ
J'ai examiné la carte du coin avec Chum, qui m'indique un secteur de rues "où c'est plat". Je ne voulais pas trop forcer mes chevilles, et je voulais mettre toutes les chances de mon côté pour mon 7km.

Finalement, il y avait des côtes partout!!! Qui l'eût cru, au pied d'une montagne... Hum hum.

Heureusement, il ne faisait pas trop chaud, malgré le soleil tapant, et j'avais ma ceinture d'hydratation.

Malgré tout, au bout de 3km, j'étais pas mal découragée. J'ai décidé de retourner vers la montagne, plutôt que de rester dans le secteur résidentiel, quitte à ne pas atteindre mon objectif.

Dans les côtes ascendantes, j'ai marché quelques fois, lorsque mon coeur n'en pouvait vraiment plus ou que ça ne donnait rien de "courir". C'était des ralentissements de 10 à 30 secondes, peut-être 3 ou 4 fois dans toute ma sortie, mais elles ont fait du bien!

Après tout, dans une "vraie" course organisée, on n'est pas éliminé lorsqu'on marche. Si ça peut permettre de mieux atteindre l'arrivée!

De retour au stationnement de Ski Bromont, je n'avais pas encore parcouru 4km. L'orgueil a pris le dessus, surtout que je me sentais capable de faire "au moins 5km". J'ai donc poursuivi vers la forêt.

Sentier Bromont arbres boisé
Section en montagne
Le changement de décor a fait du bien! De l'ombre et plus d'asphalte! J'étais complètement perdue, côté trajet, mais courir parmi les roches et les racines était très stimulant. J'ai donc continué, même si les pentes étaient encore plus abruptes qu'au début.

Eh bien, j'ai réussi à boucler mon 7km! Un peu in extremis et avec de la marche, mais quand même!

Cette sortie m'a rendue fière, surtout pour l'atteinte de mon objectif. Elle m'a aussi beaucoup appris.

D'abord, il est essentiel pour moi de contrôler ma respiration! C'est mon gros enjeu. Il faut que je me répète constamment de respirer avec le ventre et d'expirer complètement l'air de mes poumons. Lorsque je le fais, ça va bien! Lorsque je ne le fais pas, surtout dans des côtes, ça paraît vite.

Ensuite, découper le trajet en petits segments est un excellent truc. Dans la première partie, je me décourageais un peu car je sentais mes jambes se fatiguer rapidement. J'ai mentalement découpé la rue (et la côte...) devant moi en petits bouts, pour en envisager un seul à la fois. Rends-toi jusqu'à l'intersection... jusqu'à vis-à-vis la borne fontaine... jusqu'à la grille d'égoût... Des segments de quelques mètres à peine, mais qui rendaient les difficultés moins imposantes.

Coureuse rouge souriante Moving Comfort
Rouge et crevée à l'arrivée!
Aussi, sur le genre de coureuse que je suis... Mon application m'a appris à la fin que j'avais parcouru un dénivelé total de 168 mètres... Avec beaucoup de hauts et de bas entre le départ et l'arrivée! Est-ce mon idéal? Non, pas vraiment... J'ai aimé la partie en forêt, mais c'était tellement en pente que je n'en ai pas vraiment profité. Je devrais donc favoriser des terrains plats. Ce serait aussi sûrement mieux pour mes pauvres chevilles.

Finalement, sur les conséquences de la course... Ma balade pénarde en montagne, quelque deux heures après la course à pied, a consisté en 33 minutes d'ascension, sur 2,14km. 324 mètres de dénivelé et de terrain rocheux, avec des souliers plus ou moins adéquats...

Normalement, ça ne serait pas si pire, mais avec la course dans le corps (surtout dans les jambes!), je l'ai trouvé pénible. C'est surtout le soir et le lendemain qui ont été difficiles: douleurs intenses aux jambes et aux hanches. Des étirements, un séjour dans l'eau chaude et des massages du Chum ont aidé... Mais quand même!

La prochaine fois, prévoir plus de repos entre deux activités qui sollicitent les mêmes muscles!

Une sortie importante dans mon parcours... J'ai failli abandonner en cours de chemin, mais j'ai tenu bon. C'est excellent pour l'ego, et très instructif pour le mental. Ne reste qu'à soigner le corps!

23 juillet 2015

Mon foie et la course...

...ne font pas bon ménage!!! Voici pourquoi...

Étang du parc Jarry Villeray Montréal
Magnifique Parc Jarry
J'ai un 5 à 7 ce soir, mais j'ai très envie de courir. Je finis de travailler tôt pour coincer une mini-course entre la job et le 5 à 7, question de profiter du beau temps et de maintenir mon rythme d'entraînement.

Je me réchauffe rapidement, en joggant. Tout va bien, les jambes coopèrent. Je me mets au pas de course une fois au parc Jarry, il fait beau, petit vent agréable. Je suis très contente de ma décision!

Et puis... BAM!

Douleur au foie. Horrible. Marcher ne fait pas du bien, je dois m'arrêter.

Comme le temps file, je me mets sur le chemin du retour tout de suite. J'avais parcouru, réchauffement inclus, à peine plus d'un kilomètre. Vraiment décevant!!!
Coureuse déçue
Visage de la déception!

Je n'ai plus de vésicule biliaire et je dois faire attention à mon foie, qui travaille tout seul à la digestion. Ma dernière collation remontait à 15h (soit 1h avant la course), mais c'était un yogourt grec... Ça a dû trop lui demander, et il exigeait son apport sanguin, que l'effort physique lui enlevait.

J'apprends que, dans la hiérarchie du système sanguin, le foie a priorité!

Il faut écouter son corps! La prochaine fois, collation plus légère ou course après le 5 à 7... Ou le lendemain. Ce serait sans doute plus sage!

22 juillet 2015

Se muscler pour courir

Il n'y a pas que des avantages à la course à pied... On peut aussi s'y blesser!

La course sollicite plein de muscles qui travaillent peu, jamais, ou juste différemment. Même en commençant graduellement, avec des intervalles par exemple, ces muscles peuvent mal ou trop travailler.

Or, mal ou trop travailler = se blesser.

Attention ici: je ne suis pas médecin ni spécialiste de quoi que ce soit. Ce que je raconte ici, c'est mon vécu et mon interprétation! Chaque corps est unique!


C'est ce que j'ai appris au printemps. Je faisais mes sorties en respectant l'horaire des intervalles, mais je ne courais pas au meilleur rythme, je courais sur les trottoirs en ville ET je m'étirais intensivement après chaque course.

Donc, lorsque mes chevilles ont commencé à faire mal, en s'aggravant de jour en jour, j'ai appris les trois choses suivantes:
  1. Courir à 170bpm = MAL
  2. Courir sur les trottoirs = MAL
  3. S'étirer après les courses = MAL
Ça, c'est pour mon cas, mon corps, mes chevilles. Je connais des gens qui courent lentement, et tout va bien! D'autres courent toujours en ville, et tout va bien. D'autres s'étirent systématiquement à la fin, et tout va bien. Mais, pour moi, la combinaison des trois a été cruelle envers mes tendons d'Achille.

Avec l'aide d'une physiothérapeute*, que je n'ai pas tardé à consulter, et beaucoup d'exercices, la situation est désormais sous contrôle. Je cours à 180bpm, je favorise les parcs plutôt que les trottoirs, et je ne m'étire plus à chaud. Les exercices assouplissent les tendons, et la physiothérapeute m'a aussi recommandé de muscler le bassin et les abdominaux obliques.

Ce que j'ai fait avec plus ou moins d'assiduité... surtout moins...

Depuis deux semaines, je ressens de nouvelles douleurs aux jambes. Pas tellement aux chevilles; plutôt à la plante des pieds, aux genoux, aux fessiers... J'ai consulté un autre physiothérapeute*: au tour de mon nerf sciatique de faire des siennes. Le physio m'a recommandé de muscler mon bassin et mes abdominaux obliques. Petite impression de déjà-vu...

Le corps humain est une machine formidable. Tout est lié! La course ne concerne pas que les pieds et les genoux: elle implique les abdominaux, le dos, les bras, le cou, la respiration, la digestion...

Bref, si je veux continuer à courir sans me blesser davantage, je dois renforcer un paquet de muscles! Dans mon cas, avec ma constitution, je n'ai pas le choix. Ou plutôt si, j'ai le choix: je peux me muscler et poursuivre dans ma passion, ou bien ne pas me muscler et me blesser, ou encore ne pas me muscler et arrêter de courir.

Eh bien, sans hésiter, je vais prendre la première option!!!

Comme quoi... Je sors pour courir, et c'est tout mon mode de vie qui change!


*Je suis suivie chez Action Sports Physio, qui ont des spécialistes en course à pied (entre autres). Ce message n'est pas commandité par eux, je donne l'information à titre informatif seulement. Il y a plein de bons conseils sur leur site!

19 juillet 2015

Courir au Bois-de-Liesse

Aujourd'hui: humidité!!!

En fin de semaine: douleur aux chevilles!!! Et aux mollets, et à la voûte plantaire... J'appelle la physio demain :(

Hier, mon très formidable Chum m'a donné un cadeau de fête à l'avance (mon anniversaire est en novembre): une ceinture d'hydratation! Yaaaay! Plus d'excuse pour ne pas commencer sérieusement la préparation d'un 10km qui me rende fière!

(Qui aurait dit, il y a seulement un an, que recevoir une ceinture d'hydratation me rendrait aussi heureuse?! Hi! Hi!)

Question de ménager mes chevilles (et le reste...) et de ne pas trop suffoquer en ville, je me suis rendue au parc du Bois-de-Liesse cet après-midi. Excellent choix!

Parc Bois-de-liesse boucle Camille sentier bordé d'arbres Coureuse souriante
Arrivée par la boucle Camille Prête à relever des défis!

Je suis partie avec un objectif de 7km couru (donc sans compter le réchauffement et le refroidissement). J'ai déjà fait un peu plus de 6km et, avec l'eau à ma portée en tout temps, je trouvais ça raisonnable.

Le choix du parc était excellent: très grand, magnifique, et le sentier est souvent à l'ombre. Idéal pour une journée comme aujourd'hui! Et, tant que je courais, je n'ai eu aucun problème avec les maringouins.

Coureuse souriante forêt parc Bois-de-liesse
Toute petite au milieu des grands arbres!
MAIS!!! L'humidité!!! J'avais du mal à avoir une bonne respiration. Finalement, après 6,45km, j'ai arrêté la course. Mes chevilles n'en pouvaient plus, et je croyais que j'étais rendue au bon endroit pour entamer mon refroidissement.

À dire vrai, à un moment donné, j'ai fait une petite boucle dans le parc, et j'ai vérifié le suivi du parcours sur mon application. J'étais certaine qu'il manquait quelques centaines de mètres car je ne voyais pas la boucle. Ça m'a aussi fait arrêter avant le 7km, car je ne voulais pas défoncer cette distance, étant donné l'état de mes jambes.

Sauf que j'avais mal compris le plan, la boucle avait été comptée par mon application et je n'étais pas du tout là où je pensais. Daaaah!

Coureuse souriante forêt parc Bois-de-liesse
Humidité + distance allongée = face rouge!!!
En fait, je crois que ma performance "décevante" est due à plusieurs facteurs.
  1. La température (bon, je l'ai assez mentionnée!)
  2. J'ai utilisé un métronome (application) et je crois que mon rythme naturel est maintenant plus rapide.
  3. Il a plu ce matin et il y avait plusieurs petites sections de boue où je marchais pour ne pas glisser. Ralentissements minimes, mais quand même!
  4. C'était la première fois que je courais avec une ceinture d'hydratation, et les deux bouteilles étaient pleines. Un poids supplémentaire qui a peut-être joué.
  5. C'était la première fois que je courais dans ce parc et, malgré la présence de nombreuses cartes, je me sentais un peu perdue, j'hésitais aux intersections. C'est certain que le rythme serait plus régulier à une deuxième visite.

Défi + persévérance = fierté!!!
Bref, une sortie un peu difficile, mais positive sur plusieurs points.

Notamment, je suis très contente de ma ceinture Nathan! Je l'ai beaucoup magasinée, en ligne et avec Chum, alors j'avais hâte de l'étrenner. Super confortable, excellent maniement des bouteilles, et pochette juuuuuste assez grande pour mes besoins.

Je sais aussi que je n'ai plus besoin du métronome... Il me dérangeait plus qu'il m'aidait.

Pour le reste de la semaine: petites sorties, physio et travail mental!!!

16 juillet 2015

Combattre l'inertie

Pieds chaussures de course espadrilles New Balance
Un pied devant l'autre, et c'est parti!
Ce soir je n'avais pas de motivation... Je suis fatiguée ces jours-ci, et j'ai plus envie de m'écraser sur le divan qu'aller suer pendant 30 à 60 minutes "sans raison"!

J'ai eu ma journée de repos hier, et je ne veux pas en prendre plus de deux de suite. Qui sait si la motivation se repointera le bout du nez à la troisième journée? Si je prends deux jours "off", c'est pour des raisons d'horaire ou de santé... pas de paresse!

Alors j'ai fini par me changer et par sortir. Il fait super beau aujourd'hui, et la grosse humidité a enfin disparu. Ça a aidé!

Pour être sûre de ne pas couper court de façon prématurée à ma séance, j'ai décidé de me rendre chez un couple d'amis, question de leur quêter de l'eau rendre visite... Ils habitent à quelques kilomètres de chez moi, ce qui correspond bien à la distance que je visais ce soir.

J'ai donc fait une course en deux parties, avec quelques minutes de repos au milieu. C'était correct, car ma fatigue est physique et pas seulement mentale. Il ne faut pas exagérer non plus! Et ça a fait du bien au moral de voir des visages sympathiques qui ne jugeaient pas mes coulisses de sueur et mes joues rouge tomate.

Je n'ai pas fait mon meilleur temps ce soir, mais au moins je suis sortie et j'ai couru. Juste pour ça, je suis fière de moi! À chaque jour son objectif :)

Coucher de soleil Villeray Montréal Coureuse fatiguée souriante
Dire que j'aurais manqué cette belle soirée! Complètement épuisée... mais heureuse!

14 juillet 2015

Club de course en duo

arbres parc la Fontaine Montréal
Les grands arbres du parc La Fontaine
Une autre journée chaude et humide!!! Ça met la volonté à rude épreuve, mais ce soir j'avais la motivation de rejoindre le club de course Lolë - Atelier St-Denis!

La coach nous a fait courir en duo, en un genre de relais de course et de marche. Je dirais que c'était plus ou moins bien dosé au final: beaucoup de marche au travers de l'exercice...

J'avais l'impression de perdre le momentum. L'idée est bonne, c'est peut-être juste la distance qui était trop grande...?
Coureuse selfie
Avoir le temps de prendre un selfie!

Par contre, c'était une bonne idée de nous faire travailler en équipe. Ça brise la solitude de ce sport individuel, ça crée des liens dans le groupe.

Autre motivation: le décor est plus agréable au parc La Fontaine qu'au parc Jarry... No offense au parc Jarry, mais son terrain est très à découvert. Pas super ces jours-ci!

Aussi, ça me convenait quand même bien de moins courir, étant donné ma longue sortie d'hier. Mes chevilles ne sont pas heureuses: je vais devoir les ménager pour vrai dans les prochains jours!

13 juillet 2015

Combattre l'humidité par le bord de l'eau

Je devais courir avec des amis pendant la fin de semaine. Cependant, pour plein de raisons, ce n'est pas arrivé. Entre autres: il faisait terriblement chaud, et je devais ménager mes chevilles suite à une randonnée en montagne mal préparée et beaucoup trop longue.

Coureuse souriante parc été Moving Comfort
On s'habille léger!
Du repos et quelques exercices de physio plus tard, ça me démangeait trop d'aller courir ce soir, malgré l'humidité.

Pour mettre toutes les chances de mon côté, je suis partie à 20 heures, soit près du coucher du soleil, pour le parc de la Visitation, au bord de la rivière des Prairies.

Il y avait de la petite mouche à foison, mais c'était quand même beaucoup plus agréable que de courir en ville. Ne serait-ce que pour le sol en poussière de roche plutôt qu'en asphalte.

De plus, j'ai profité des bons services de mon admirable Chum, qui s'est promené en vélo dans le parc avec une bouteille d'eau pour sa coureuse de blonde pas équipée pour s'hydrater toute seule. Heureusement qu'il était là!

J'ai fait un bon réchauffement, surtout parce que je n'étais pas sûre de comment mes chevilles réagiraient... Un long refroidissement aussi (10 minutes), et probablement des exercices de physio demain matin.

J'ai parcouru presque 6km, réchauffement et refroidissement exclus. Par contre, ça n'a pas été 35 minutes de course consécutives: j'ai pris quelques pauses. Elles étaient très courtes, mais elles m'ont permis de reprendre mon souffle et de m'hydrater... donc, de courir plus longtemps et surtout mieux.

Coureuse souriante parc de la visitation été rivière des Prairies Moving Comfort
La nature, c'est stimulant!
J'aurais voulu pousser la distance, mais étant donné le contexte, j'ai décidé d'être sage... L'humidité finira bien par retomber, et ce sera alors plus sécuritaire (et agréable!) d'augmenter mes distances et mes temps de sortie. Surtout tant que je ne m'équipe pas d'une ceinture d'hydratation.

Je pourrais traîner une bouteille d'eau, mais ça me paraît tellement désagréable de tenir ce poids dans une main, en plus de ressentir le mouvement de l'eau à chaque pas, que ça me décourage totalement. Au moins, j'ai mon porteur d'eau personnel :)

Bref, une belle sortie, qui m'a fait oublier la chaleur lourde!

10 juillet 2015

Adapter son objectif du jour

Coureuse surexposée
Il fait gros soleil!
Hier j'ai écrit que j'irais courir 6km en soirée... Je ne suis pas allée finalement, j'ai remis ça à ce matin. Et ce matin, il fait chaaaauuuud!

Je ne pouvais pas aller sur le bord de l'eau, mais je ne voulais pas non plus tourner en rond dans le parc Jarry. J'ai donc fait un bon réchauffement (9 minutes de marche + jogging lent) pour préparer mes chevilles à 6,5km de rues et de trottoirs...

Sauf que je suis partie à 9h30. C'est tôt, diront certains, mais le soleil était déjà haut dans le ciel et il tape fort! Je ne suis pas équipée pour trainer une bouteille d'eau et je sais que je détesterais la traîner dans mes mains... Il n'y avait pas non plus de fontaine publique sur mon chemin (il y en a au parc Jarry: un des avantages de tourner en rond...).

J'ai dû diminuer mon objectif car ça sentait la déshydratation dangereuse. Aussi, je suis frileuse de la course en ville depuis que j'ai vu la physio pour mes chevilles. Je préfère faire mes parcours dans des parcs, en totalité ou au moins en partie...

Bref, ça a fini en 5,4km, ce qui n'est pas mal. Même si je n'ai pas atteint mon objectif en distance, je suis assez fière car j'ai maintenu un rythme de 5:42 presque tout le long (merci, coach électronique, de me tenir au courant!). Je n'ai presque pas utilisé le métronome, c'est donc signe que mon corps adopte bien le rythme du 180bpm.

Coureuse rouge chaleur Villeray
Il fait CHAUD!!! Vive l'ombre!
À la fin je fatiguais et je retournais vers chez moi. J'ai préféré faire un bon refroidissement, à la fois pour mes chevilles et pour l'ensemble de mon système cardio-respiratoire, qui rushait pas mal. 10 minutes de marche, dans l'ombre de ma rue, ça a fait du bien!!!

Et de l'eau bien froide au retour!!!

Finalement, j'ai parcouru 7,5km en moins d'une heure... Incluant le warm up et le cool down. Je suis quand même fière!

9 juillet 2015

Sur la motivation

Aujourd'hui j'écris avant d'aller courir. Je compte faire un 30 minutes sans prétention, je ne crois pas avoir de grande illumination à partager par la suite... Au pire, je rédigerai un deuxième message!

Il y a quelques jours, j'ai lu un article de courseapied.ca dont le contenu m'a trotté dans la tête. Il s'intitule Il faut que tu paies le prix et il parle de l'effort. Daniel Riou, l'auteur, dit: "Ce que j’admire chez les coureurs, c’est les efforts qu’ils consacrent à l’entraînement. Tu ne peux pas prendre de raccourci en course à pied. [...] Les seules choses que la course à pied récompensent, c’est l’effort, la persévérance et la préparation."

Ce qui est assez vrai...

À la fin, il écrit aussi: "Compléter un 10km n’importe comment, sans s’être préparé, n’amène pas la même satisfaction que de s’être entraîné pendant des mois afin de réaliser sa meilleure performance à vie.
La préparation est plus importante que la réalisation d’un événement. La satisfaction vient des efforts investis et non du résultat."

Ça se contredit puisque c'est la meilleure performance à vie qu'on vise, donc un résultat, et que si on ne l'atteint pas on est déçu... Mais bon. M. Riou court clairement pour s'améliorer en vitesse, ce qui est très bien. Pour lui...

Marlene Couture, dans une chronique du magasine 10.21.42 km, mentionne quelque chose que je trouve bien intéressant: "une fois que tu as fait un marathon tu fais quoi...? [...] pour ma part j'ai découvert l'ultramarathon [...]...
J'aurais également pu prendre la décision d'améliorer mon chrono sur le marathon... ou tout simplement décider de faire des distances plus courtes... tout plein de choix s'offrent à nous en tant que coureur [sic]... et c'est ce que je trouve merveilleux... avoir le choix!!!"

Certaines personnes vont courir le même parcours dans le même temps pendant des années et en être très contentes. Personnellement, j'ai besoin d'un objectif pour me motiver à sortir courir. Mais les très longues distances comme Marlene ne m'attirent pas trop. Je veux accomplir un demi-marathon, mais un marathon ne m'intéresse pas, tout simplement (ce qui n'enlève rien à ceux qui le font ou qui aimeraient le faire! Bravo à vous!).

J'ai plus envie de me concentrer à réussir mes distances dans des temps "respectables". Sans battre des records mondiaux et centrer tout mon quotidien sur la pratique de la course à pied, et un peu comme M. Riou, j'aime me dépasser moi-même. Sans me rendre malade avec ça non plus... Surtout que je débute, alors l'amélioration est encore assez facile à voir!

Ce soir il ne fait pas trop chaud ni humide. Finalement, plutôt qu'un objectif de 30 minutes, je vais partir pour un 6,5km... Advienne que pourra! :)

7 juillet 2015

Club de course dans l'humidité

C'est mardi, et qui dit "mardi", dit dorénavant "club de course Lolë"!

Malgré la chaleur, les risques d'orage et, surtout, l'humidité qui avoisine les 80%, ce fut très agréable!

On a été chanceux, car la pluie n'est pas tombée... Pas comme la semaine dernière!

À cause des conditions météorologiques, la coach y est allée mollo: un sprint de 200 mètres suivi d'un cool down de 200 mètres, 5 fois. C'est intéressant d'essayer quelque chose de différent. Habituellement, je fais ma petite course en continu (maintenant que je suis capable!), mais ça fait du bien de casser la routine.

De plus, je commence à reconnaître des visages (note: je n'ai AUCUNE mémoire des visages) et une amie m'a rejointe. C'était donc sympathique comme tout, et l'heure a passé super vite!

Coureuse souriante Club de course Lolë
Club de course Lolë: j'aime!

5 juillet 2015

Courir dans la chaleur et l'humidité

Dans un message précédent, je parlais des précautions à prendre pour courir dans la chaleur... Eh bien, aujourd'hui, je ne me suis pas écoutée!

Il fait chaud et humide, et je suis partie courir à 10h30 ce matin. C'était le meilleur moment dans ma journée, d'après mon horaire. Mais pas d'après la météo...

Je ne sortais que pour 30 minutes, car j'avais un dîner de famille à midi.

La course a été assez pénible. Je n'avais pas le temps de me rendre jusqu'au bord de l'eau, donc j'ai couru dans les rues. C'était assez tranquille, heureusement!

J'avais du mal à bien respirer et, après la course, je n'ai pas eu le temps de faire un bon "cool down" avant de sauter dans la douche...

Résultat: mal de coeur et petit coup de chaleur!

La prochaine fois, tant pis pour mon horaire idéal... J'irai courir en fin de soirée!!!

3 juillet 2015

Défi: 6 kilomètres

Ce soir, je me suis lancé un petit défi: courir 6km sans m'arrêter. Je suis assez constante dans mon 5km et je veux commencer à me préparer tranquillement pour un 10km en octobre. Donc, au défi!

Rivière des prairies coucher de soleil
Rivière des Prairies au coucher de soleil
J'ai trouvé plusieurs programmes de préparation, dont un, à la Clinique du coureur, qui semble bien pour quelqu'un qui court déjà. Mais il est un peu tôt pour le commencer, et j'ai plus envie de courir pour le plaisir, ces temps-ci. Sans contrainte comme avec l'initiation par intervalles.

Bref, ce soir, je suis partie en direction du parc de la Merci, qui longe la rivière des Prairies du côté de Montréal. Un oasis de nature et un de mes endroits préférés pour courir.

Suite à mon expérience tellement agréable au mont Sainte-Anne, j'ai aussi testé une course sans écouteurs, donc sans musique ni métronome. Je crois que mon corps a bien intégré le 180bpm, car j'ai couru pas mal au même rythme que d'habitude.

Courir ainsi me permet de mieux me concentrer sur ma respiration, car je m'entends souffler et je me rends compte plus rapidement que je respire mal.

Je n'étais pas sûre de comment je me sentirais une fois les premiers 5km franchis. Un peu à mon étonnement, tout a super bien été! Le temps ne m'a pas paru trop long, et pour cause... J'ai fait 6km en 35:05. Woot woot!

Note: j'ai exclu les périodes de réchauffement et de retour au calme, sinon ça donne 7km en environ 50 minutes. Je suis un peu freak de mes statistiques!

Bref, une séance des plus agréables et excellente pour la motivation!

Je vais augmenter ma distance progressivement, probablement en alternance avec des séances de 30min / 5km plus "relaxes". Il faut que je ménage mes chevilles, donc pas d'augmentation trop intense!

Coureuse heureuse
Heureuse de ma progression!

Courir dans la chaleur

Un article intéressant sur le site de Courseàpied.ca: Pourquoi est-ce plus difficile de courir par temps chaud? On nous explique le phénomène physiologique, je trouve que ça aide à comprendre comment s'adapter.

J'ai commencé à courir à la fin du mois de mars. Je n'ai donc pas connu les grands froids, mais j'ai l'impression que c'est plus simple de s'adapter à une température inférieure que supérieure... On rajoute des couches, on choisit des matériaux adaptés, etc.

Par contre, dans la chaleur, une fois en camisole et en shorts, une fois bien hydraté (mais pas sur-hydraté!), qu'est-ce qu'on peut faire? Je supporte assez mal les grandes humidités, j'ai bien hâte de voir comment ça ira cet été... lorsqu'il se mettra à faire chaud!

Pour le moment, je me contente d'éviter de courir en plein milieu de la journée. De toute façon, je travaille de 8h à 16h, donc c'est assez simple. La fin de semaine, j'y vais avant 10h ou après le souper. Ça aide aussi de courir en forêt ou en campagne, plutôt qu'en ville... mais ça n'adonne pas toujours.

En fait, comme l'a souligné la coach du Club de course La Tribu, Annie d'Amours, sur Facebook ce matin: il faut surtout respecter ses propres limites!!!