26 septembre 2016

Vélo, marche et course

Gazon, parc, jambes de coureuse, espadrilles de course New Balance
Bouger, bouger!
Mercredi dernier, mon deuxième soir consécutif de transport actif en vélo s'est très bien déroulé. Les jambes n'étaient pas trop fatiguées et le soleil tapait moins que la veille. Je connaissais maintenant bien le trajet, alors ça m'a pris quelques minutes de moins.

Je développe souvent un léger mal de coeur dans le métro, surtout que j'emprunte deux lignes pour me rendre à l'université. Alors j'adore ces soirées en vélo. Je rentre plus rapidement le soir et j'évite la nausée!

Surtout, elles me font du bien au mental. Bouger juste avant et juste après un cours me change les idées, renouvelle ma concentration et m'aide à profiter de ce moment à l'extérieur. Que des avantages!

En revanche, jeudi matin, les jambes n'avaient pas envie de courir après ces quatre séances de pédalage rapprochées. Alors je me suis contentée de la marche active vers l'école, ainsi que du retour.

Il ne faut pas toujours chercher une activité extraordinaire: le quotidien nous offre aussi des occasions de bouger. Marcher au lieu de prendre l'autobus, prendre les escaliers plutôt que l'ascenseur... Tout compte!

parc de Montréal l'été, parc de la Merci, rivière des Prairies
Nope, pas de couleurs à Montréal le 24 septembre 2017
Vendredi, j'ai été vraiment paresseuse. Oups! On va dire que c'était une journée de repos!

Je me suis reprise samedi, une belle matinée fraîche, avec 4,8km de course en 30min.

Anecdote: je me suis motivée à sortir en me promettant de belles couleurs le long de la rivière. Comme vous pouvez le constater sur la photo, je me suis faite avoir! Seuls les érables se colorent en ce moment.

Mon rythme constant (autour de 5:25 après le réchauffement et avant le refroidissement) m'a fait plaisir. Vive l'automne! On range les shorts et les camisoles, mais on court pas mal mieux!

Coureuse souriante, T-shirt Marathon des Érables, rue de Montréal l'été
Le Marathon des Érables a lieu en avril,
mais le T-shirt fitte si bien avec l'automne!
Dimanche, vie familiale, pas d'activité sportive spécifique.

Et, ce matin, une autre petite sortie de course: 5km en 32min. Encore le même rythme que samedi. Ma prochaine sortie, probablement après-demain, sera un peu plus longue. J'ai envie de voir si je peux maintenir ce rythme sur 7km facilement.

Je m'invente encore que je vais courir tous les jours. Ça me permet de me botter les fesses plus facilement après une journée de repos, qu'en visant un jour sur deux. Souvent, ça décalait à trois jours, et c'est déjà plus difficile de reprendre. Psychologiquement, pour moi, cette astuce fonctionne!

Je n'ai encore rien décidé, mais j'ai follement envie d'une randonnée en fin de semaine prochaine. Il faudra voir avec les plans familiaux et la météo, mais les couleurs d'automne et la montagne m'appellent! Et, signe que l'UTHC s'est bien déroulé, l'idée de courir me travaille pas mal aussi. À suivre :)

21 septembre 2016

Courir moins, bouger autrement

Samedi dernier, une course improvisée. Je suis partie avec un peu d'eau et pas vraiment d'objectif, ce qui a donné 9,5km en 1h. Pas mal! Les jambes allaient bien et la température était bonne, pas trop chaude.

Coureuse souriante, l'été, pont Viau, rivière des Prairies
Traversée du pont Viau
Je n'ai pas suivi mes trajets habituels. Sur un coup de tête, j'ai décidé de traversé les ponts et de passer par Laval, ce que je n'avais jamais fait.

Du pont Viau à la traverse vers l'île Perry et le parc de la Merci, en passant par le boulevard des Prairies, ça se fait très bien! Et c'est moins ennuyant que de faire un banal aller-retour sur la piste cyclable, aussi charmante soit-elle.

Dimanche, pas de sport en tant que tel, mais on a arrangé des trucs dans l'appartement et l'entrepôt. Ça compte dans les activités physiques! Les bras ont travaillé fort!

Cette semaine est plutôt difficile côté sommeil. Je me lève plus tard que je le voudrais et, comme il fait encore chaud, je n'ai pas envie d'aller courir sous le soleil tapant du midi (je me lève vraiment tard).

Alors, lundi, ce fut renforcement musculaire à la maison. Quads, fessiers, abdos, dorsaux, biceps, triceps, trapèzes... Une totale bien sentie!

Eau, roches, bord de rivière, jambes de coureuse, espadrilles de course New Balance
Sur le bord de l'eau
À noter que je ne possède pas d'équipement spécial, seulement un tapis de yoga et des poids libres de 3, 5 et 8 livres. Je trouve des exercices en conséquence sur Internet. Ce n'est pas comme utiliser les installations hyper spécifiques des gyms, mais ça fait la job pour ce que je veux! :)

Mardi, je voulais courir, mais ce fut plus simple de prendre mon vélo. Aller-retour à l'école en soirée, ça a fait du bien!!!

L'aller était un peu pénible: les côtes montent, mon vélo est super lourd (surtout avec le sac d'école bien rempli), le soleil tape, il y a le trafic autour... Mais ça en vaut la peine pour le retour: les côtes descendent, la fraîcheur règne et, surtout, ça va plus vite que prendre le métro!

Le seul truc qui me déplaît, c'est de rentrer dans la noirceur. J'utilise les produits de Who Am I?, afin d'être plus visible, mais ça n'aide pas à bien voir l'asphalte... et on sait qu'à Montréal, l'asphalte, elle n'est pas lisse partout!

OK, je suis aussi plutôt peureuse!

Mais bon, je connais assez le chemin, je sais quelles zones sont les pires, et ça a bien été. Je compte récidiver ce soir. Il faut en profiter pendant qu'il fait beau!

Par contre il faudra que j'aille courir bientôt, ça fait déjà 4 jours. Ce n'est pas parce que je n'ai pas d'objectif en vue pour le moment que je dois relâcher toute ma discipline :)

15 septembre 2016

Regarder le chemin parcouru

Facebook nous propose chaque jour nos "souvenirs", c'est-à-dire nos publications de la même journée mais des années antérieures.

Femme, forêt, lunettes de soleil
14 septembre 2014
Un peu aveugle, j'avançais à petits pas.
Mais j'avançais déjà.
Aujourd'hui, la photo ci-contre a surgi sur mon écran.
 
Je me remettais d'opérations (yeux au laser + ablation de la vésicule biliaire), d'une rupture amoureuse, d'un bore-out professionnel et plus encore... En pleine dépression, je commençais tout juste à remonter du gouffre. Marcher 2km sur le plat dans le quartier avait représenté une épreuve.

Samedi dernier, comme vous le savez, j'ai couru le 28km de l'UTHC en moins de temps que je ne m'en croyais capable, même sans avoir pu manger pendant le trajet, malgré la chaleur. Après deux jours de récupération, j'étais étonnée de ne ressentir presque aucune courbature! Presque pas de mal dans les escaliers. Inimaginable! Et infiniment agréable!!!

La différence est flagrante, mais elle n'est pas le fruit du hasard ou de la chance. J'ai travaillé fort en deux ans, et ce blogue témoigne d'une bonne partie de ce cheminement.

Maintenant que mon Objectif est derrière moi, je sens qu'une nouvelle phase commence. Je suis en forme et je veux le demeurer.

Chum me demandait justement, hier, ce que je ferais à partir de maintenant. Ma réponse: je vais continuer à bouger tous les jours, à courir/pédaler/m'étirer, mais je ne me donnerai pas de nouvel objectif tout de suite. J'ai quelques idées, mais je vais les laisser mijoter.

Coureuse, arbres, parc de la Merci, l'été
14 septembre 2016
J'avance encore, toujours
En attendant, je suis allée courir mercredi matin. Je voulais y aller mardi, puisque ma récupération se passait très bien, mais je faisais de la fièvre...

Qu'on se le dise: quand tu es rendue à déterminer à quelle station de métro t'arrêter pour t'évanouir, tu n'es pas en état de te rendre à l'université et de suivre ton cours. Ni de courir!

Mercredi, donc, ça a super bien été. Terrain plat, bord de l'eau, petite sortie: 5km en 31:30, réchauffement et refroidissement inclus. Tout à fait respectable pour mes critères!

Ce matin, j'ai plutôt opté pour du yoga. Comme je passe plus de temps assise depuis la rentrée scolaire, ça a fait du bien à mon dos. J'aimerais aussi renforcer mes abdominaux, qui se relâchent si rapidement. Les salutations au soleil, et autres séquences du genre, sont parfaites pour ça!

12 septembre 2016

Objectif 2016: atteint!!!

Et voilà! Samedi dernier, il y a deux jours, j'ai franchi les lignes de départ de d'arrivée de l'Ultra-Trail Harricana du Canada, l'UTHC, mon Objectif 2016. 28k l'année de mes 30 ans. C'est fait!!!

UTHC, Harricana, coureuse, dossard, été, La Malbaie, montagne Grands-Fonds
1h40 avant le départ
Cette année, pas de givre au sol et nul besoin de bonnet: il a fait chaud! De toute façon, le départ du 28k était à 11h. Le soleil tapait fort, pas de nuage au milieu de la journée. Il avait plu deux jours plus tôt, ce qui augurait bien pour un sol mou, agréable sous les pieds.

Avec Chum, on s'est rendus à La Malbaie le vendredi. Un repas de pâtes en fin de soirée, une bonne nuit de sommeil, un petit-déjeuner fébrile... C'est avec ma mère que je me suis rendue au mont Grand-Fonds, car Chum profitait de la journée pour faire du vélo de descente au Mont-Sainte-Anne. Couple de sportifs :)

J'adore l'atmosphère détendue des courses en trail. Nous étions 1400 coureurs au total, 600 pour le 28km, et les différentes distances partaient à des heures très différentes: de 2h du matin pour le 125km (ARK) à 14h30 pour le 5km. Donc, pas d'achalandage confus au stationnement, pas de cohue énervée sur le site... C'est super. J'avais apprécié le même climat au Bromont Ultra l'an passé.

UTHC, Harricana, coureuse, été, La Malbaie, montagne Grands-Fonds
Ça monte en titi!
Arrivée plus de deux heures d'avance, j'ai eu amplement le temps d'admirer la fameuse piste de ski, les 2 premiers kilomètres de mon parcours. Admirez mon enthousiasme délirant ci-contre!

Comme je savais depuis longtemps que ça commençait ainsi, le mental était prêt. On se tapait le pire du trajet au début, ce qui est parfait pour moi!

J'ai croisé quelques acolytes du Club de Trail Montréal. Ça faisait doux au coeur, cette perspective de visages connus sur le trajet, ces encouragements, savoir cette expérience partagée.

J'avais prévu plusieurs façons de contrer la déprime, au cas où elle se pointerait en cours de route. D'abord, j'avais avec moi ma mascotte, une petite peluche de tortue appelée Annette. Elle m'a accompagnée dans mes dernières sorties en montagne et je savais que ses rebonds ne me dérangeraient pas. Je me sentirais aussi moins bizarre de me parler à haute voix, avec l'excuse de m'adresser à cet objet inanimé.

J'ai aussi demandé à Chum de me dessiner un coeur sur la cuisse, et ma mère a aussi dessiné sur l'autre cuisse, question de me faire sourire lors des montées. C'est ce qu'on voit dépasser de mes shorts sur certaines photos :P

Sur une cheville, j'avais inscrit "1km à la fois", mon mantra. Sur l'autre, "JP", en l'honneur de feu mon cousin auquel je pense toujours lorsque je suis en montagne. Lorsque les conditions sont pénibles, je pense à lui et je trouve le moyen de m'amuser de la situation.

J'avais aussi demandé à Chum de m'écrire un message sur une feuille de papier. En cas de détresse psychologique, ces quelques mots représenteraient une belle bouée de sauvetage! Heureusement, je n'ai pas eu besoin de le déplier :)

Bref, j'étais parée côté mental!

UTHC, Harricana, coureuse, été, La Malbaie, foule au départ
C'est parti!
Côté physique, je portais de l'eau (sac d'hydratation pour boire et bouteille pour m'arroser et contrer la chaleur), du Gatorade, deux barres de pâte de fruits et du sirop d'érable (les seules choses que je peux digérer en courant), mon appareil photo (pour de belles images) et mon cell (pour les stats).

Considérant la chaleur, des shorts et une camisole suffisaient amplement. Un bandeau sur la tête, comme d'habitude. Et mes Salomon aux pieds.

Mes jambes n'étaient pas à leur meilleur. J'avais hâte d'être dans la montagne, de découvrir le parcours, mais pas de courir comme tel. Pas de fatigue excessive, juste pas d'énergie débordante.

Ai-je mal géré mon affûtage? J'en ai probablement un peu trop fait, avec la course et le vélo en début de semaine. Je n'avais pas pris en compte la marche et les escaliers imposés par le retour à l'école, dans ma préparation. Ça a peut-être joué... Pendant le yoga de mercredi, je sentais que mes muscles répondaient difficilement.

Mon état n'était pas dramatique non plus. J'avais déjà prévu de respecter mes limites, de marcher les montées, de prendre 5h s'il le fallait. Et j'étais fébrile à souhait!

À 11h, ce fut un départ! À la marche, ce qui faisait un peu bizarre, puisqu'on commençait directement au bas de la pente de ski. Pas mal tout le monde marchait, donc pas de gêne.

UTHC, Harricana, été, La Malbaie, foule au départ, piste de ski, paysage
Aux 3/4 de la fameuse montée
2km et près de 300mètres de D+, sous le soleil tapant (il y a très peu d'ombre sur une piste de ski!). Si j'ai trouvé ça difficile? Oui!

J'ai osé m'arrêter pour prendre une photo. Il faut dire que la vue derrière nous était splendide! Et ça m'a permis de retrouver un rythme cardiaque semi-normal.

Au sommet, on profitait d'une petite section plate. Je me suis mise à courir doucement, heureuse de sentir mes jambes répondre. On a eu droit à une belle section roulante, comme annoncé dans le guide du coureur, et à de l'ombre!

Malheureusement, mon foie a jugé que je m'étais trop empressée d'accélérer. La grosse chaleur ne lui a pas réussi. La belle douce descente, récompense de notre ascension, eh bien, il a fallu que je la marche. Pas. Contente. De. Ça.


Plusieurs coureurs que j'avais devancés pendant la montée m'ont dépassée. C'est tout à fait légitime, ça fait partie de la game, mais c'est dur pour l'ego!

D'un autre côté, je m'attendais à ce que ça arrive. J'ai "perdu" là plusieurs minutes, c'était drôlement frustrant. Mais j'ai assumé ma condition, gardé le sourire et marché le temps qu'il a fallu.

Comme cette section se trouvait plus à l'ombre, j'ai pu me remettre à courir sans trop de mal. Malgré mes difficultés, j'avançais à un rythme étonnamment rapide. C'est vrai que mes estimations de temps étaient excessivement conservatrices afin d'éviter les déceptions!

UTHC, Harricana, coureuse, été, affiche de kilométrage
Gracieux selfie
On attaquait ensuite la section où ça a le mieux été pour moi: une longue descente sur route. C'était rocailleux, avec une bonne pente sur 2,5km environ. Un véritable plaisir! J'ai dévalé la côté, regagnant quelques positions.

Le temps de le dire, j'avais parcouru les 7 premiers kilomètres du parcours. Il ne restait plus qu'un demi-marathon à faire! Soit l'équivalent d'une distance que je n'avais encore jamais parcourue! Ha ha!

À ce moment, ça allait bien, physiquement et mentalement. La perspective de la distance devant moi m'emballait. Je la sentais à ma portée, je me sentais en contrôle.

On a eu droit à une belle section en forêt, une superbe trail un peu technique, mais pas trop. On pouvait courir, ou plutôt trotter. À ce point, on était une dizaine de coureurs avec le même rythme, à se dépasser dans les montées ou descentes, selon nos forces. Comme je tenais à prendre des photos, j'ai fini par me laisser distancer.

Bien honnêtement, même si ces personnes étaient très agréables, j'étais contente de me retrouver seule. Je fais la plupart mes randonnées en solo, et le silence me manquait. L'immersion dans la forêt, dans son calme... J'avais hâte à ça aussi, et j'ai savouré ce moment.

Visage de la motivation
Au premier ravitaillement, j'avais toujours le moral gonflé à bloc. Ça ne faisait pas encore 2h que je courais, j'étais étonnée que ça aille aussi bien.

Je n'ai rien mangé, évidemment, mais j'ai pris deux ou trois minutes de pause. Les bénévoles, l'organisation, tout était super. Juste de profiter de l'atmosphère, c'était bon pour l'esprit. Je suis repartie super motivée.

J'avais bien mémorisé les informations du début et de la fin du parcours, mais pas celles du milieu. Aussi j'ai été décontenancée qu'on monte aussi longtemps après ce ravito.

Une belle trail de 2,5km et encore près de 300 mètres de dénivelé positif. Ouch!

Hors de question de courir dans mon cas (et, à mon grand soulagement, dans le cas de plusieurs). Heureusement, nous étions à l'ombre pour cette montée!

Le président-fondateur de l'événement, Sébastien Côté, qui participe très activement au CTM, venait à notre rencontre dans cette section. Une implication personnelle très appréciée! J'avais mentionné mes angoisses profondes inquiétudes de sous-entraînement au groupe quelques fois. Il m'a confirmé que j'offrais une belle performance. En milieu de montée, ça faisait plaisir à entendre!

UTHC, Harricana, coureuse souriante, été, affiche de kilométrage, forêt
Fierté de mi-parcours
Croiser la pancarte de mi-parcours m'a fourni un excellent prétexte pour prendre une pause. J'ai aussi texté Chum pour l'aviser de mon allure, afin qu'il revienne à temps du Mont-Sainte-Anne pour m'accueillir au fil d'arrivée. (Fait: j'ai le meilleur chum du monde.)

Par la suite, bien honnêtement, ça a dégénéré lentement.

Lorsque la montée a finalement cessé, j'étais encore capable de courir. Mais ensuite, dès que ça montait le moindrement, je marchais. Pas d'énergie. La pâte de fruits et le sirop d'érable ne suffisaient pas. Je m'étais déjà promis de boire de la boisson gazeuse au prochain ravitaillement, et c'est devenu une idée fixe.

Quitter la forêt pour une autre section de route de camions ne m'a pas réussi. Poussière, gros soleil... meh. Heureusement, ça descendait!

Et le ravito n'était plus très loin. J'ai eu droit à mon Pepsi chéri (je l'avoue, je suis une addict) et j'ai reçu des encouragements de la coach du groupe C du CTM, Marie-Josée, qui était bénévole. Une belle surprise pour le moral!!!

Le Pepsi a fait du bien, je suis repartie plus motivée. À ce moment, il restait 8km et j'avançais depuis un peu plus de 3h.

Le dernier quart de la course, qui aurait dû être le plus facile, a été de pire en pire. Pas un cauchemar, pas un calvaire, non. Juste pas agréable. J'étais fatiguée, j'avais mal au dos, je ne reprenais pas le dessus. Je suis demeurée positive, surtout par peur de "tomber du côté obscur" et de gâcher cette expérience, mais j'ai travaillé fort.

UTHC, Harricana, coureuse souriante, été, affiche de kilométrage
Un enthousiasme complètement feint
Je n'ai pas vraiment couru. Alors que le guide du coureur annonçait des sections faciles et des "descentes rapides", j'ai trouvé que ça montait souvent!!!

Je trottais dans les descentes, surtout par orgueil, pour améliorer un peu mon temps. Heureusement que le chrono ne me stressait pas!

Aux kilomètres 3 et 4 avant la fin (il me semble), le sentier était ponctué de plusieurs petites zones marécageuses difficiles à éviter. Tout le monde s'est retrouvé les pieds dedans à un moment ou à un autre!

Côté positif: le froid faisait du bien aux pieds!

Tandis que je me traînais les pattes, des coureurs du 10 et du 5km me dépassaient de tous les côtés. Gros travail mental pour garder le sourire ici! :)

Il y avait aussi des coureurs du 65 et du 80km qui me dépassaient depuis le 2e ravito, la plupart avec une légèreté inhumaine. Comme s'ils ne couraient pas depuis le petit matin. Ils reçoivent toute mon admiration!

Le dernier kilomètre nous faisait remonter jusqu'à notre point de départ, avec une petite droite sur les derniers 150 mètres. Urg. J'ai tout marché. Sauf la finale, quand même :)

UTHC, Harricana, coureuse souriante, été, médaille, visage rouge, fatigue
Objectif atteint!!!
Résultat: 4:19:01 à mon temps individuel. J'avais estimé à entre 4h et 5h, plus proche du 5h. Grande satisfaction!


Médaille, Chum et mère qui m'accueillent... et début de chute de pression.

L'après-course n'a pas été très festif: jambes qui lâchent, remise à niveau de mon sucre avec trop de raisins, ce qui m'a levé le coeur, puis un presque évanouissement en récupérant mon lunch. Heureusement que j'avais mes accompagnateurs pour m'aider :)

Un merci spécial à la fille qui m'a donné son Pepsi: il n'en restait plus sur le site et ça m'a beaucoup aidée!

J'étais contente, fière, mais brûlée et sous l'effet des derniers kilomètres. Une fatigue physique mais aussi mentale, à être demeurée positive malgré le mal de dos et l'écoeurantite qui commençait.

Après avoir mangé, Chum et moi sommes rentrés au B&B. Je pensais m'écrouler de sommeil, mais non. On est ressortis, un bon repas a fait le plus grand bien avant une bonne nuit de sommeil à peine interrompue par des douleurs aux pieds et aux fessiers :P

Deux jours et un bon bain chaud plus tard, je suis courbaturée, mais pas à outrance. Les fessiers et les chevilles écopent le plus, ainsi que le genou gauche dans les escaliers, mais sinon, ça va! Je me suis découvert une énorme ampoule sur un pied en terminant la course, malgré plusieurs ajustements du lacet pendant la course. Mes souliers sont juste trop grands pour moi!

UTHC, Harricana, médaille, dossard, T-shirt
Trophées
J'ai adoré mon expérience. Une organisation et une atmosphère parfaites. Le parcours était très beau et on pouvait courir la plupart des sections (contrairement au XC de la Vallée, par exemple). OK, certains peuvent tout courir, ça dépend de notre entraînement :P

Je savais que j'y allais un peu sous-entraînée. J'ai progressé de mon mieux depuis mon inscription, dans le respect de mes capacités et sans développer d'obsession malsaine, et le résultat va avec. Avec plus d'entraînement, ou des jambes plus reposées le jour même, j'aurais pu me rapprocher du 4h, voire le devancer. En même temps, mon temps est bien meilleur que mes attentes (4h30-5h) et j'ai fini avec le sourire, quoique pâlot. Yay!

Et maintenant... quoi? Mon Objectif est atteint et je ne suis inscrite à aucune autre course.

Eh bien, pour le moment, repos. Physique, mais surtout mental. Participer à l'UTHC était stimulant et énergisant, mais aussi stressant. Donc, petit break.

Je sais maintenant que courir plus de 4h ne me réussit pas. Ne pouvant pas manger, ce serait irréaliste de viser une plus longue distance.

Alors, peut-être, tout simplement, y retourner l'an prochain et viser un meilleur temps?

Ou bien une autre course?

Ou autre chose?

À suivre. Ce qui est certain, c'est que je continuerai à bouger, avec le sourire!

8 septembre 2016

Bouger en période d'affûtage

Plus que deux jours avant l'UTHC, avant la réalisation de mon Objectif 2016.

Je ne sais pas encore ce que je me donnerai comme grand objectif suivant. Peut-être aucun. Avec le retour à l'école et le flou qui entoure l'année suivante, c'est un peu difficile de planifier. On verra. Je vais commencer par vivre l'événement tant attendu!

Pour le moment, tel qu'annoncé dans mon dernier message, je suis en période d'affûtage, en taper. Et tant mieux, parce qu'il fait chaud et humide à nouveau!

Cycliste souriante, parc de vélos, casque
Vive le transport actif!
Samedi, j'ai effectué un aller-retour en vélo jusqu'à la Grande Bibliothèque, pour un total de 18km. Le déplacement m'a pris 55min pour l'aller et 45min pour le retour (c'était la première fois que je faisais le trajet et je me suis embrouillée dans les pistes cyclables à l'aller).

J'adore le transport actif! Beaucoup moins ennuyeux que le métro et prenant à peu près le même temps de déplacement, dans mon cas. Beaucoup moins chiant et coûteux que la voiture, stationnement payant et travaux routiers obligent! En plus, l'entraînement du jour est fait.

Avec mon commute biking d'avant (quand je travaillais), je profitais d'une pause de 7 à 8h entre mes deux trajets. Là, j'ai passé environ 20 minutes dans la bibliothèque avant de repartir. Les jambes ont très bien réagi! Je suis pas mal fière d'avoir monté la fameuse côte Berri sans descendre du vélo.

Lundi matin, dernière sortie de course avant l'UTHC. J'ai parcouru 8,33km en 55min, avec pause (non comptabilisée) pour arroser les plantes chez un couple d'amis en voyage. Joindre l'utile à l'agréable: check!

La première partie du trajet, à l'ombre, s'est très bien déroulée: un rythme assez constant autour de 5:30, jusqu'à ce que je remonte la rue Christophe-Colomb vers chez mes amis. Il y a là un dénivelé positif assez doux mais au soleil. À partir de là, ainsi que pour le retour, ça a été difficile: l'humidité avait augmenté et je devais me concentrer constamment sur ma respiration.

Coureuse souriante, visage rouge, haie, pouce en l'air
Pas de filtre: ma face rouge dans toute son intégrité!
En rentrant, poussée par un élan de motivation inattendu, j'ai fait un peu de renforcement musculaire. La douche fut bonne!

Et mercredi, hier, une belle séance de yoga pour coureurs, 45min de détente musculaire bien méritée.

Aussi, chaque jour de classe (lundi au jeudi), je marche au moins 5km d'un bon pas, entre l'appartement, les stations de métro et le pavillon de l'Université. Je ne le comptabilise pas et ça ne défoule pas autant que la course ou le vélo, mais ça compte dans l'activité physiqe!

Demain, vendredi, ce sera le départ vers La Malbaie. Et, samedi, enfin... 28km dans une trail magnifique.

J'ai hâte! La météo s'annonce idéale, ma mère et mon chum m'attendront au fil d'arrivée, j'ai le mental gonflé à bloc. Et les jambes prêtes, je crois. Je ne prévois pas de record de vitesse, juste de finir dans les temps et, comme toujours, avec le sourire!

1 septembre 2016

Que le taper commence!

Le taper, c'est la période de repos avant une course. En bon français, on dit "affûtage", mais je ne vois personne utiliser ce terme sur les réseaux sociaux.

Daniel Riou explique bien ce que c'est sur le site courseàpied.ca: "En général, cette période est caractérisée par une diminution dans le volume d’entraînement, soit le nombre total de kilomètres que vous courez dans une semaine. Toutefois, l’intensité de l’entraînement demeurera relativement élevée." (je souligne)

Pour ma part, étant donné mon entraînement tout-sauf-structuré, j'utilise les quelques jours avant une grosse course pour reposer les jambes, pour commencer à m'ennuyer de courir un ti-peu. Question de booster la motivation pour le jour J... et d'éviter les blessures en même temps.

Donc, jusqu'au 10 septembre, plus de trail, plus de "longues" sorties. Encore deux, trois ou quatre petites courses de 5-6km, pour me dégourdir, pour garder les muscles en forme. Je compte compenser avec du vélo et du yoga.

Ainsi, avant-hier, constatant que mes jambes se remettaient admirablement bien de ma longue sortie à Vallée-Bras-du-Nord, j'ai couru 6,5km dans le quartier, avec une petite prétention de vitesse. Malgré un réchauffement qui affecte (nécessairement!) mon rythme moyen, j'ai franchi le 5km en 30 minutes pile, pour compléter le tout en 40:30, refroidissement inclus.

Hier, ça n'allait pas du tout, j'ai dormi presque toute la journée.

Ce matin, j'ai accompli ce que je reporte depuis plusieurs jours, sans aucune bonne raison: du yoga!!! 30 minutes de douceur pour les hanches et le dos, et d'étirements des jambes... que de bien-être! J'ai complété avec un peu de musculature des bras et des abdos.

Nous sommes en pleine période de rentrée scolaire. Comme j'ai quitté mon emploi pour compléter un certificat universitaire en un an, ça m'impacte! À partir d'aujourd'hui, j'aurai des cours tous les soirs, du lundi au jeudi.

Bien hâte de voir quel effet ça aura, surtout que les cours se terminent à l'heure à laquelle je m'endors habituellement... Ça me fera aussi manquer les prochaines semaines avec le CTM. En revanche, je pourrai commencer mes journées par de l'exercice, ce qui est mon moment idéal. À suivre!