29 juillet 2015

S'inspirer d'autres coureurs - Marly

Il y a quelques mois, j'ai assisté à une conférence à la boutique JOGX, à Vaudreuil. Elle était donnée par Marlène Couture, une ultramarathonienne blogueuse passionnée. On peut suivre son blogue, Les aventures de Marly, mis à jour assez régulièrement.

En toute franchise et avec une humilité qui fait du bien à lire (surtout pour une coureuse débutante comme moi!), elle raconte ses entraînements, ses courses, ses défis et ses réflexions.

Son dernier message, en date du 28 juillet 2015, m'a particulièrement interpellée.

D'abord parce qu'elle admet candidement que sa dernière course a eu des moments difficiles, et que ça fait du bien de voir que les ultramarathoniens-trail-coureurs-surhumains sont aussi sujets au découragement!!!

Surtout que, dans son cas, elle traîne une blessure au pied depuis quelque temps déjà... Donc encourageant pour moi et mes chevilles fragiles.

Ensuite, le bout intéressant est à la fin de son message, lorsqu'elle dresse un bilan de sa course et de ses prochains objectifs.

"Constat…  je ne me sens pas prête à faire le 80km du Bromont Ultra…  je sais, je sais, c’est dans un peu plus de 10 semaines…  mais tant qu’à prendre le départ en me disant que je ne me rendrai probablement pas à l’arrivée dans les temps…  et bien je préfère prendre le départ du 55km…  et avoir de plaisir!"

Ça m'a interpellée car, lorsque j'ai établi mon propre objectif de 10km à l'automne, j'étais étonnée d'apprendre que mon amie inspiratrice envisageait le 5km... Encore. Pourquoi ne pas chercher à se dépasser encore plus? Elle m'a expliqué qu'elle préférait avoir du fun à faire une course agréable plutôt que rusher et se décourager.

Exactement le même ordre d'esprit que Marly!

De mon côté... C'est vrai que je pourrais sans doute finir un demi-marathon cette année... en marchant beaucoup et en exploitant énormément mon orgueil. Mais je n'en serais pas fière, et ce ne serait pas une aussi belle expérience que si je le fais préparée et motivée.

La course doit rester une passion... donc un plaisir! Oui, c'est souffrant et il y a des moments décourageants ou difficiles, mais c'est la perspective de la fierté et du bien-être subséquents qui me motivent et qui me font sortir dehors même à 37°C avec humidex. Si je pense finir en pleurant... ou ne pas finir du tout... ça ne vaut pas la peine.

Aussi, ce n'est pas tout le monde qui court pour les mêmes raisons, et c'est parfait comme ça. Je préfère de loin quelqu'un qui respecte ses désirs, comme mon amie, que quelqu'un qui s'inscrit à une course trop longue pour ne pas décevoir les autres, mais qui ne le vit pas bien. Il faut rester zen!

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