Courir en groupe... Sous la pluie

Un tout petit message ce soir, car je dors debout!

Je suis retournée courir avec le club de course Lolë (atelier Saint-Denis). Il mouillassait au départ et il pleuvait assez fort à la fin, mais ça a été une belle séance quand même!

Ce soir, la coach donnait des indications de biomécanique... C'est-à-dire de bonne posture/gestuelle pour courir. C'est pas pour me vanter, mais j'appliquais déjà ses trucs. Je les avais vus dans plusieurs blogues ou sites sur la course à pied et, comme j'ai un complexe de perfection (assumé), je les applique de mon mieux.

La séance m'a donc confortée dans ma technique personnelle, ce qui fait toujours du bien!

Du repos et de la pluie

On n'est pas faits en chocolat!

Je voulais courir au mont Sainte-Anne hier matin, avant notre départ, mais une douleur à la cheville m'en a dissuadée. J'ai pris une journée de repos de plus que prévu, et j'ai fait des exercices de physiothérapie que j'avais négligés depuis quelque temps...

Et j'en ai été récompensée, car, ce matin, bonheur! Plus de douleur. Je suis donc allée courir au parc Jarry, malgré la pluie.

Immense avantage de courir sous la pluie: le parc est tranquille! Pas besoin d'éviter 70 enfants en bas âge, 35 personnes âgées, 127 autres coureurs, ou de se faire zieuter par 645 gars de tout âge et de différents niveaux de respect*...

*Ces chiffres sont, évidemment, des exagérations.


De plus, aujourd'hui, il fait frais. Je n'ai donc pas suffoqué avec mon manteau. En fait, c'était une très belle température (question chaleur) pour bouger!

J'ai fait 5km en 28:43... Pour moi c'est vraiment excellent!!! C'est le même temps que j'avais réalisé pour la course nature de Rivière-du-Nord... Sauf que cette fois, je suis certaine que mon parcours mesure réellement 5km! Grande fierté.

Je vais pouvoir commencer à me préparer pour un 10km!

La fontaine du parc Jarry. Il ventait un peu.

Sortie sous la pluie: un succès!

Courir en montagne

Avec Chum, on passe présentement quelques jours dans le coin de Québec. Comme il fait du vélo de montagne, une journée au mont Sainte-Anne s'imposait!

J'ai fait mon 5km du jour en montagne... Disons, au pied de la montagne! Petit dénivelé de 181m de mon côté. J'aurais dû en faire plus, mais mon premier km a abouti dans un cul-de-sac et j'ai dû rebrousser chemin.

Grosse face heureuse!

C'était la première fois que je courais sans écouteurs, ni musique ni métronome. Quelle agréable sensation! J'ai profité encore plus de la nature autour.

En plus il faisait beau, chaud avec un petit vent frais... Journée idéale pour profiter de l'extérieur!

Courir en groupe

Premier soir de course en groupe! Je me suis jointe à un atelier de course (gratuit!) de la boutique Lolë. Mon objectif: briser ma routine de solitaire! Je voulais voir si j'aimerais courir en groupe sans contexte de compétition.

Je ne savais pas trop à quoi m'attendre. Je suis une personne de routine, et je suis habituée à mon 5 minutes de marche rapide comme réchauffement, à mon rythme de 180bpm avec mes écouteurs dans les oreilles. Autant j'avais envie de changement, autant j'espérais pouvoir faire ma petite affaire.

Contradictoire? Paradoxal? Tout à fait!

Rassemblement à la boutique sur Saint-Denis...
Je suis fébrile!

Eh bien, j'ai été comblée!

D'un côté, la coach a fait faire 5 fois un circuit de 1km, avec des pauses de 2min30. J'ai parti mon métronome et j'ai couru à mon propre rythme.

D'un autre côté, une fille plus-débutante-que-moi m'a suivie pendant le 3e km. On avait couru à la même vitesse le premier kilomètre mais pas le 2e (elle avait beaucoup ralenti).

J'ai pu mesurer mes propres améliorations (ce n'est pas méprisant du tout, c'est juste bon pour l'ego!), notamment le contrôle de la respiration. Puis j'ai appris que la fille ne court que depuis deux semaines!!! Je n'aurais jamais franchi tout un kilomètre à ce rythme à ma deuxième semaine! Bravo, fille! Tu as toute mon admiration. C'était un kilomètre bien sympathique!

Pour le dernier circuit, la coach nous a donné comme défi de clancher le plus rapidement possible. L'orgueil a embarqué: j'ai fait le kilomètre en 3:36... Inutile de vous dire que mes jambes en tremblent encore! D'habitude mon meilleur kilomètre est fait en 6:20, 6:05 les meilleurs jours... et ce n'est pas le dernier de la séance, mais souvent le deuxième! Ce soir j'ai dosé mon effort tout au long de la soirée, alors il me restait du jus... Mais plus à la fin!!!

Bref, bilan positif pour cette expérience! L'introvertie en moi a été aussi comblée que la coureuse avide de s'améliorer! Expérience à renouveler. Merci, Lolë!


Note: ce message n'est pas commandité et l'opinion de l'auteure est libre d'influence commerciale.

Ma première "vraie" course

Quelques jours après le Color Me Rad, la Course Nature Rivière-du-Nord a eu lieu. Une amie (toujours la même!) s'était inscrite au 5km Défi Entreprise; je me suis inscrite au 5km tout court, question de voir en combien de temps je pouvais franchir cette distance quand c'est "pour vrai".

À ce moment, je suivais encore le programme par intervalles. Je n'avais pas encore couru 15 minutes consécutives, mais je n'étais pas loin... J'avais été ralentie dans mon processus par des blessures aux chevilles, mais, au matin de la course, j'avais le OK de ma physio pour courir en continu. En faisant attention, bien sûr!

J'avais déjà arpenté le parc deux ou trois fois, quelques années plus tôt, dans un contexte de promenade tranquille. Je me souvenais de quelques pentes, mais pas des côtes, surtout au début et à la fin!

Crédit photo: Course Nature Rivière-du-Nord

J'ai réussi à conserver mon rythme tout en faisant attention aux racines. Je me suis permis de marcher pendant une demi-minute vers le milieu, question de ménager mon pauvre coeur.

Je marchais aussi dans les zones boueuses (il avait plu la veille), surtout pour ne pas glisser puisque mes chaussures ne sont pas vraiment adaptées pour la trail, mais ces zones étaient peu nombreuses et très courtes.

Mon amie et moi ne nous sommes pas suivies. Mon chum, qui s'est inscrit un peu à l'improviste avec moi, m'a aussi laissé aller à mon rythme. J'ai donc obéi à mon métronome, en faisant les foulées qui me convenaient.

Observation en cours de parcours: malgré les obstacles imprévus, c'est beaucoup plus agréable de courir dans la nature!!! Je cours habituellement en ville. C'est commode mais bien moins inspirant.

Peu après la pancarte du dernier kilomètre, j'ai commencé à entendre la clameur de la foule à la ligne d'arrivée (ça a l'air gros comme ça, mais c'était quand même une petite course!). Dans mon oreille, ma coach virtuelle (j'utilise l'application Runtastic Pro) m'a indiqué que je courais depuis 30 minutes. Comme j'avais démarré l'application un bon deux minutes avant de commencer à courir réellement, ça voulait dire que j'en étais environ à 28 minutes.

Ces deux éléments m'ont donné le regain d'énergie nécessaire pour gravir la dernière côte sans changer de rythme. Cette côte, elle était DIFFICILE. Je n'ai même pas remarqué le chronomètre d'arrivée! Mais j'étais assurément sous la barre des 30 minutes, probablement à 29 quelque chose... Immense fierté!

Il faut dire qu'avant de partir, mon objectif secret était de terminer le parcours en environ 35 minutes.

Un peu plus tard, la feuille des résultats m'apprend que j'ai fait 28:42.4

Petites larmes de joie et de fierté :)

Pour la petite histoire: j'ai uniquement réussi mes examens de course du secondaire par chance contextuelle (une fois, il pleuvait et ça a été annulé; une autre fois, quelqu'un m'a craché dessus et la prof m'a exemptée de poursuivre... oui oui!). Je n'aurais jamais parié que je ferais un jour un 5km pour le plaisir... et rapidement!!!

Ma première course

Ma motivation à commencer la course à pied vient en partie de mon inscription à l'édition 2015 du
Color Me Rad de Montréal. Trois de mes amis se sont inscrits en équipe et je me suis imposée à eux.

Notre groupe était composé d'une coureuse, d'un sportif et d'une autre débutante comme moi. Le mot d'ordre était clair: on se suit, on fait ça en gang! Donc pas d'inquiétude de ma part de ralentir tout le monde.

Toute fière d'être barbouillée!
Même si ça paraît pas trop vu la surexposition...

L'événement Color Me Rad est exactement comme me l'avait décrit une collègue: un événement festif plus qu'une course. C'est une excellente initiation au déroulement d'une "vraie" course, mais ce n'est pas la place pour battre des records de performance.

D'abord, la course n'est pas chronométrée. Ensuite, si on veut avoir toutes les couleurs sur nous, il faut s'arrêter aux différentes stations (carrément!) et attendre que les bénévoles nous lancent le bleu, le vert, le jaune, le rose (parce qu'il y a beaucoup de monde et que les bénévoles sont bizarrement équipés)... Le rythme est loin d'être constant! Finalement, il paraît que le tracé ne fait pas vraiment 5km. Ce serait à vérifier.

Les gens y vont costumés, avec des poussettes et de jeunes enfants, en marchant tranquillement, etc. Évidemment, la plupart courent, surtout en début de parcours, mais on est loin d'être en compétition avec qui que ce soit! De plus, comme j'avais des problèmes avec mes chevilles, les pauses fréquentes étaient les bienvenues.

Est-ce que je recommande le Color Me Rad? Absolument, mais en gang! La bonne humeur est omniprésente, et c'est un super moment à vivre avec des gens qu'on aime.

Ça m'a donné la piqûre de courir à nouveau avec un numéro, mais, cette fois, avec l'envie de "performer" (=franchir le parcours en un temps dont je sois fière). Ça a donc été une bonne façon de mesurer mon intérêt avant de débourser des frais d'inscription plus élevés.

Comment ça a commencé

Enfant, j'avais toujours soit la tête dans un livre, soit un crayon à la main pour noircir des tonnes de papier avec mes propres histoires. Faire du sport, aller dehors? Très peu pour moi! J'étais ce qu'on appelle "un rat de bibliothèque", et c'était très assumé.

Avec le temps, et grâce à des amis aux passions contagieuses, je me suis mise à aimer être dehors et faire des promenades, surtout en montagne. Ça prenait un beau décor pour me motiver et chaque excursion représentait une occasion spéciale. Une marche dans le quartier après le souper? Beurk...

Comment résister à ce décor?

Puis, j'ai vécu un peu plus de deux ans à Notre-Dame-de-l'Ile-Perrot, loin de mon monde et en plein coeur d'une banlieue très typique (personnellement, je suis une fille de banlieue, ça me convenait bien!). Les soirées étaient parfois longues, et j'avais besoin de sortir de mon demi-sous-sol de logement. J'ai donc commencé à errer dans le quartier, quinze minutes à la fois. Puis un peu plus longtemps, et encore un peu plus...

J'ai découvert ce passage forestier dont je suis tombée amoureuse. Il n'est pas très long, mais on s'y sent en pleine nature. Il est accessible toute l'année, et j'y suis passée plusieurs fois.

L'année dernière, une de mes proches amies s'est mise à la course à pied. Aberration de mon point de vue: pourquoi courir, et, surtout, pourquoi courir pour n'aller nulle part??? Mais c'est devenu sa passion, alors grand bien lui fasse. De mon côté, j'étais bien heureuse de mes petites marches paisibles.

Et puis, au mois de mars, au cours d'une promenade un après-midi particulièrement chaud, j'ai eu envie d'avancer plus vite. De sentir l'air tiède sur mon visage malgré l'absence de vent. De me dépasser, d'aller plus loin.

Il faut dire que cette amie, avec quelques autres, venait de s'inscrire au Color Me Rad, édition montréalaise. Leur excitation à tous était contagieuse (je l'avoue: je suis influençable) et, ce jour-là, j'ai décidé de joindre leur équipe, même si je ne courais pas.

Mon amie m'a refilé le plan d'entraînement par intervalles qu'elle-même avait suivi. J'ai couru mes premières minutes avec courage. Une seule minute de course et je n'en pouvais plus... Mais, à la fin, je me sentais bien. Fière, mais surtout physiquement bien.

J'ai donc persévéré, en observant mes progrès avec ébahissement. Au bout de quelques séances, je réussissais à courir deux minutes consécutives! La minute de marche subséquente était la bienvenue, mais j'arrivais à respecter les intervalles, alors que, une semaine plus tôt, je n'y serais jamais arrivée. Ça, ça te gonfle une motivation!

Après quelques semaines, j'ai constaté que l'activité me plaisait assez pour investir dans de bonnes chaussures... Et voilà, j'étais devenue coureuse :)

Un beau défi!

Je me suis mise à la course à pied en mars 2015... Complètement débutante, j'étais incapable de courir deux minutes de suite sans ressembler à une tomate asthmatique (note: je ne fais pas d'asthme).

Une amie m'a refilé un programme d'entraînement par intervalles, sur 8 semaines. Je l'ai suivi religieusement, en m'adaptant suite à une légère blessure aux chevilles à la semaine 5. Abus d'étirements statiques, mauvais rythme de course et "mauvais" choix de parcours (je courais presque exclusivement sur les trottoirs)... Avec l'aide de ma super physio, j'ai complété le programme en juin!

Présentement, je fais environ 5km en environ 30 minutes, en fonction de la météo, du moment de la journée, de mon énergie, du parcours (dans Villeray = des rues, plein d'intersections! ailleurs = des parcs, pas d'arrêt!).

J'ai couru ma première course "organisée" avec des amis. C'est ce qui m'avait motivée à commencer, au tout début. On a fait le Color Me Rad 2015 de Montréal! Pas une course de performance, évidemment. Un événement festif, un super moment entre amis, un beau souvenir. L'énergie de la foule, la bonne humeur ambiante: une excellente initiation!

Ensuite, je me suis inscrite à un premier "vrai" 5km, lors duquel je voulais performer (c'est-à-dire faire mieux que mon propre meilleur temps, et non arriver la première... on reste réaliste!). Ça a été la Course Nature Rivière-du-Nord, à Mirabel, fin mai. Je reste avec l'impression que le tracé du 5km faisait plutôt 4,6km... J'ai terminé à 28:32, excessivement fière d'être sous la demi-heure, surtout que je n'avais jamais couru à cette vitesse! Avec les côtes, les racines, les petites zones boueuses... Je me suis épatée moi-même!

Ça m'a convaincue que je peux compléter un 10km cette année. Je suis déjà inscrite au Demi-Marathon de Bois-de-Belle-Rivière, en octobre. Il fera frais, le parc est superbe, et une amie y participera aussi.

Entre-temps, question de me stimuler et de tester ma performance, je ferai aussi un 5km dans le cadre du Demi-Marathon des Vergers, en août. Il paraît que le parcours est très agréable, et je suis accro aux Courses gourmandes.

Bref, un 10km en 2015, c'est mon premier objectif. J'aimerais complété un demi-marathon (un marathon complet, je trouve ça juste fou! Courir pendant des heures? Pas pour moi... pas encore...), et mes plans de vie font en sorte que j'aimerais le faire d'ici deux ans.

Ce soir, je réfléchissais à ce deuxième objectif et au moment propice pour le réaliser... Et à ce que je pourrais me fixer comme objectif intermédiaire pour l'année prochaine... Et j'ai fini par me dire que je n'ai pas besoin d'attendre si longtemps pour mon 21km! En m'entraînant adéquatement, j'y arriverai certainement avant mon 31e anniversaire... donc avant novembre 2016.

Avoir de tels buts, ça me motive à sortir courir sous la pluie, dans le vent, à la chaleur... et éventuellement au grand froid.

Et sortir courir m'aide à avoir une meilleure qualité de vie, moi l'intellectuelle qui ne bougeait pas du tout il y a quelques années.

Je tiendrai donc ce blogue comme motivation supplémentaire, et aussi pour m'exprimer tout mon content à propos de cette nouvelle passion: la course à pied. Le tout sans taper sur les nerfs de tous mes contacts Facebook!