30 août 2016

Mon premier 20km sous le signe de l'ironie

Le retour des vacances me fait le plus grand bien! En fait, techniquement, je suis toujours en vacances, mais trois jours à la maison entre deux séjours en camping ont aidé à remettre les pendules à l'heure.

J'ai effectué mon premier aller-retour en vélo jusqu'à l'Université de Montréal, où je commencerai les cours d'un certificat dans quelques jours. À cause du trajet non linéaire, l'aller fait 9km en montée et le retour, 9,6km en descente. Un bon petit entraînement pour les quadriceps! Et plus rapide que le transport en commun, ce qui est toujours appréciable.

J'ai fait une petite course dans le quartier, un 6,4km en 41min. Les jambes lourdes, j'ai pris soin d'allonger mon parcours pour moins risquer d'écourter ma sortie. Vers la fin, les muscles étaient plus détendus, malgré leur fatigue.

Randonneuse, bord de rivière, Vallée-Bras-du-Nord, l'été
Prête pour le défi!
Après le vélo de la veille et ma longue course trois jours plus tôt, je voulais travailler pour la peine. Question de prouver à mon corps et à mon mental que, même fatiguée et sans grande motivation, je cours toujours. Objectif atteint!

Puis, on est repartis camper. Direction Vallée-Bras-du-Nord, où on peut combiner randonnée, kayak et vélo de montagne (pour Chum et son fils).

Malheureusement, plusieurs heures de route et trois petites journées n'ont pas suffi à accomplir tout ce qu'on aurait voulu.

Coureuse de trail, Vallée-Bras-du-Nord, l'été
Au départ
Malgré tout, j'ai couru...

Petit aparté. Il y a quelques mois, j'ai examiné les différentes organisations de course pour choisir celle qui deviendrait mon Objectif 2016. J'avais rapidement écarté l'organisation Vert le Raid, malgré les commentaires élogieux, car ses courses sont réputées pour être très techniques, avec des parcours où on ne court pas tellement.

Du 19 au 21 août avait lieu le XC de la Vallée, dont un 21km qui m'avait tentée pendant un gros 5 minutes.

Retour à mon séjour, du 26 au 28 août, soit une semaine après cet événement.

J'ai examiné la carte des sentiers pédestres, avec l'objectif d'une longue sortie de course en guise d'ultime entraînement avant l'UTHC. Un des sentiers relie le point de départ, au secteur Shannahan, à notre terrain de camping, au secteur Etsanha. Ça donne un trajet de 20km avec "un bon dénivelé". Parfait!

Trail, forêt, Vallée-Bras-du-Nord, l'été, affiche de kilométrage
Un signe d'encouragement?
Je suis partie le samedi matin en disant à Chum que ça devrait me prendre entre 3h et 3h30 pour compléter le trajet, et de s'inquiéter après 4h d'absence.

Eh bien, ça m'a pris 4h30 pour compléter.

Heureusement que le réseau cellulaire fonctionnait sur la montagne! Et que j'avais emporté beaucoup d'eau, du Gatorade et de la pâte de fruits!

Le dénivelé était majeur (D+ 970m), le trajet très, très technique... En fait, j'ai rapidement constaté que je suivais le trajet du fameux 21km du XC de la Vallée, puisque plusieurs affiches indiquant le kilométrage à rebours se trouvaient encore dans les arbres.

Voilà pour l'ironie! :)

À vrai dire, ça m'a motivée. Mon application me donnait le kilométrage, mais c'était stimulant de voir les affiches d'une course, de savoir que plusieurs autres personnes étaient passées là... que ça se faisait!

Coureuse, trail, randonnée, Vallée-Bras-du-Nord, affiche de kilométrage
Déjà 5km de faits!
Coureuse, trail, randonnée, Vallée-Bras-du-Nord, affiche de kilométrage
À la moitié! C'est pas facile!

Coureuse fatiguée, trail, randonnée, Vallée-Bras-du-Nord, affiche de kilométrage
À moi, il restait 2km. Ouf!

Le parcours ne permettait pas souvent de courir, surtout pour moi qui ne suis pas forte en montée. Les descentes étaient dangereuses (à mon avis), avec plein de racines et de roches, ce qui fait que je ne me rattrapais pas beaucoup. Sans parler de plusieurs petites zones de boue!

Vallée-Bras-du-Nord, cascade, forêt, paysage, l'été Vallée-Bras-du-Nord, sentier, forêt, paysage, l'été
Magnifique cascade Une des rares sections roulantes...

Pieds de randonneuse, boue, chaussures de course Salomon
Je n'ai pas pu éviter toutes les "flaques" de boue...

Coureuse fatiguée, sourire, Vallée-Bras-du-Nord sentier, l'été
Ça monte, ça monte!

De toute façon, ça ne descendait vraiment qu'à la toute fin. Rendue là, j'étais fatiguée, affamée et moins alerte, alors je ne prenais pas de risque. Ce n'était pas l'endroit pour me fouler une cheville!

Mon dernier kilomètre se faisait sur le chemin de terre me ramenant au camping. Je l'ai marché doucement en guise de refroidissement, qui était plus que nécessaire.
 
Le parcours était difficile, mais aussi magnifique. Ces 4h30 ont passées comme un charme, au coeur de la montagne en compagnie des cascades, de mousse sur les arbres, des roches immenses. Un beau sentier bien ombragé et quelques points de vue panoramiques appréciables.

Coureuse, randonneuse, Vallée-Bras-du-Nord, l'été, paysage
Point de vue

Vallée-Bras-du-Nord, l'été, paysage
Point de vue

Vallée-Bras-du-Nord, l'été, paysage
Point de vue

Forêt, rochers mousseux, Vallée-Bras-du-Nord, l'été
En fin de parcours, la forêt était particulièrement belle

Forêt, ruisseau, Vallée-Bras-du-Nord, l'été
J'avais hâte de me baigner!

Ce qui me rassure beaucoup par rapport à ma course du 10 septembre, c'est que son parcours sera beaucoup plus facile. Plus de sections pour courir, pour dévaler des descentes. Donc, même s'il mesure 7km de plus, je devrais le réussir plus rapidement que celui du sentier Bras-du-Nord, toutes proportions gardées. 4h30 à 5h me paraissent désormais réalistes.

La température fraîche m'a aussi rassurée. Un été d'entraînement à Montréal m'avait découragée, surtout par rapport à mon foie, mais courir à l'air frais fait vraiment une différence. Ça devrait donc bien aller dans 11 jours.

Hiiiii, plus que 11 jours!!!

Pour conclure, deux jours après le retour à la maison, je constate que mes jambes ne sont presque pas courbaturées. Ça, c'est très bon signe. Je vais aller courir aujourd'hui, une toute petite sortie. Ensuite, ce sera plutôt du vélo, question de taping avant-course.

23 août 2016

Ne pas courir en vacances

Mon silence des derniers jours s'explique par une virée familiale en Gaspésie: pas de réseau constant et, de toute façon, j'essayais de me débrancher d'Internet le plus possible.

Je n'ai presque pas couru. D'abord, côté logistique, c'était un peu compliqué. On campait avec de jeunes enfants, donc l'horaire était à la fois flou et chargé. Ça aurait été difficile de conjuguer mon alimentation de-pas-de-vésicule-biliaire avec des sorties de courses. Ça aurait pu se faire, mais ma motivation a sacré le camp dans les dernières semaines, alors j'ai laissé tomber assez rapidement (c'est la deuxième raison).

Par contre, on a marché! Notamment, la montée du mont Jacques-Cartier, dans le parc national de la Gaspésie. Avec les enfants (2, 5, presque 7 et 13 ans), ce fut à un rythme assez modéré. Je n'ai pas encore les photos sur mon ordinateur, j'en mettrai bientôt :)

On a aussi parcouru l'île Bonventure. Manque de temps et petites jambes: on a suivi le sentier le plus court.

Rivage à Rimouski, temps gris
Rivage à Rimouski
Et plusieurs marches moins structurées, dans les villages, au rocher Percé, etc.

Au début, lorsque j'ai décidé de laisser faire mon entraînement de course, j'étais soulagée. Plus de pression! Car le stress montait par rapport à l'UTHC, tellement que j'avais décidé de ne pas prendre le départ.

Le stress, ça ne me fait pas. Pour certaines personnes, il s'agit d'un puissant stimulant. Pour moi, c'est le contraire: il me paralyse, il m'enlève tous mes moyens. L'entraînement me stressait, je ne me sentais pas prête et, surtout, incapable de l'être. Alors fuck toute, comme on dit.

Mentalement, ça m'a fait un bien fou.

Heureusement, après une dizaine de jours sans courir, l'envie m'est revenue.

Je me suis lancée après notre périple de camping, lors d'une journée à Rimouski. Un rythme doux, sans pression. La pluie battante n'a pas ébranlé ma détermination: 15km le long du fleuve, lentement mais sûrement, avec le sourire et pas trop de douleur dans les jambes.

Je suis partie sans objectif de temps ou de distance, incertaine de comment ça se passerait. Après un départ laborieux (intersections et feux de circulation, douleur au foie), mes jambes ont trouvé leur rythme et j'ai décidé de viser une sortie de 2h. J'avais de l'eau, de la pâte de fruits et du temps. Alors j'ai suivi le sentier le Littoral (magnifique, malgré la pluie et la brume) et, au bout d'une heure, j'ai rebroussé chemin.


Coureuse, Rimouski, rive, fleuve Saint-Laurent
À mi-parcours, ça va bien

Herbes hautes, Rimouski, rive, fleuve Saint-Laurent
Dénivelé: 0 m

Ça m'a soulagée de constater que je n'avais pas trop perdu d'endurance en 12 jours d'inactivité (côté course, du moins).

En rentrant, j'ai résolu de prendre le départ le 10 septembre et de voir ce qui se passerait ce jour-là. Je ne m'impose même pas d'atteindre la ligne d'arrivée dans le temps limite (quoi que j'espère y arriver!!!).

Je verrai comment mes jambes, mon cardio, mon foie et mon moral se porteront suite au départ. Il y a deux ravitaillements sur le parcours; je ne serai pas obligée de compléter si j'en suis incapable.

Un DNF (did not finish) ne me fera pas trop mal à l'orgueil, puisque je donnerai tout ce que j'ai.

En revanche, je regretterais un DNS (did not start). Alors, GO!

...

Bon, après avoir écrit tout ça, je regarde le guide du coureur officiel, et... on a 5h30 pour parcourir le 28km. Avec une température moyenne oscillant entre 3 et 15°C lors des éditions précédentes.

Motivation qui remonte en flèche!!!
 
Coureuse souriante, chandail officiel Club de Trail Montréal, Rimouski, rivage
Fière porteuse du chandail officiel du CTM

10 août 2016

Courir 15km en entraînement

Coureuse, l'été, rue de Montréal
Retour d'une coureuse matinale
Fail. Je ne suis pas allée courir hier soir. Pour plusieurs raisons (plus mauvaises les unes que les autres): il faisait trop chaud, je n'arrivais pas à me décider sur la façon de me rendre au mont Royal (signe que ça ne me tentait vraiment pas), j'étais épuisée...

Les entraînements de soirée, très peu pour moi, surtout l'été! Ça se faisait bien lorsque je travaillais, car le bureau se trouvait près du point de rencontre. Maintenant, meh. Pas de chemin direct en bus ou en métro. Trop compliqué en voiture. Trop loin pour courir l'aller-retour.

Hier, ça a donc été congé. Je me suis reprise ce matin: réveil-matin à 7h15 et 15km de course au programme!

Heureusement que je n'ai pas attendu à plus tard: la température ressentie a atteint 40°C. Arrrrrk! C'était déjà été assez pénible comme ça en matinée!

J'ai suivi la piste cyclable vers le parc de la Visitation afin de demeurer le plus possible à l'ombre, près de l'eau, avec de grands arbres autour. Question de diminuer les risques de coups de chaleur, de coups de soleil et de crises de foie. Ça a quand même bien réussi.

Rivière des Prairies l'été, roches, rivage
Rivière des Prairies
En revanche, l'humidité et la fatigue m'ont maganée.

Cette séance s'est avérée très pénible. Surtout la deuxième moitié, le retour. Pas de jambes, pas de souffle, pas beaucoup de motivation. Mais pas le choix de rentrer non plus! J'avais des sous pour l'autobus au cas où, mais j'ai résisté à la tentation. À 5, 4, 3km de la maison, ça ne valait pas la peine, autant marché un peu...

J'ai donc marché un peu... beaucoup plus que je ne l'aurais voulu... mais j'ai persévéré. 1h45 de sueur intense. Un temps bien plus long que mon premier 15km, que j'avais complété en 1h27, mais la température était de mon côté ce jour-là.

1h45 sur route m'a paru beaucoup plus long que 2h en montagne. Ce n'est pas une surprise. J'ai eu à travailler fort le mental pour ne pas me décourager dans la deuxième moitié.

Pour me dire qu'il ne restait que 5km, une distance bien maîtrisée, au lieu de penser aux 10km que j'avais déjà dans les jambes.

Pour savourer les zones d'ombres et les petits coups de vent, au lieu d'obséder sur le soleil qui tapait (quoique, pour la toute fin, j'ai eu droit à beaucoup de nuages bien appréciés!!!).

Coureuse souriante, pouce en l'air, buissons, l'été
C'est fini!!!
J'avais aussi l'estomac malmené. Avec le recul, j'ai l'impression de n'avoir pas assez bu pour compenser la sueur (j'avais de l'eau et du Gatorade). En courant, je m'étais senti le ventre plein de liquide, qui ballonne à chaque pas, ce qui ne me donnait pas envie de boire plus qu'il ne le faut. Désagréable!

Bref, une pas-belle sortie. Mais qui sera payante. Car ça se peut que je me lève fatiguée, le 10 septembre. Ou découragée. Ça se peut qu'il fasse 35°C sur la piste de ski. Ça se peut qu'il pleuve, aussi (je préférerais ça à du soleil de plomb!).

Dans tous les cas, il faut sérieusement que j'allonge mes distances, alors ça fait ça de pris!

9 août 2016

Un mois avant l'UTHC

Voilà, il ne reste qu'un mois et un jour avant l'UTHC, mon Objectif 2016. Et je ne suis pas prête. J'en ai parlé plusieurs fois dans mes derniers billets: je manque d'entraînement.

Coureuse souriante, rue de Montréal l'été
Coureuse du dimanche
Alors, avant-hier, en courant pour la première fois depuis mon escapade dans les Laurentides, j'ai pris une nouvelle résolution. De toute évidence, courir aux 2 jours ne me réussit pas cet été! Alors, je vais courir tous les jours. Comme ça, si je rate un entraînement, ça sera moins grave!

Pour excuser les derniers jours, il faut dire que, le lendemain de ma randonnée, j'ai fait du renforcement musculaire et du yoga. Mon fessier gauche était drôlement endolori, j'avais du mal à marcher. Donc, pas question de courir!

Aussi, vendredi, j'ai attrapé un gros coup de soleil dans le dos, et la perspective de porter un soutien-gorge de sport me donnait envie de pleurer. Bon.

Dimanche, je ne ressentais plus de douleur en marchant. Le fessier gauche a tiré un peu pendant la course, mais ce n'était pas si mal. J'ai fait une toute petite sortie, 5km en environ 30 minutes (temps imprécis parce que j'ai croisé des amis en cours de route, on a jasé un brin, je n'ai pas pausé mon application, tant pis!). Le soutien-gorge irritait un peu ma brûlure dans le dos, mais c'était endurable :P

Récidive lundi matin: 4,57km en 32minutes. C'était pénible. Je suis partie tard, passé 10h, et il faisait chaud. Ce n'était pas si mal à l'ombre, mais le soleil tapait fort et mon trajet près de la maison se passe surtout au soleil.
Coureuse, casquette, buisson, été
Un rare look casquette

J'ai mis ma casquette pour protéger ma tête, mais ça n'était pas suffisant. J'ai eu mal au foie et au ventre tout le long. En fait, je trottais et je marchais, je ne courais pas tant que ça. Mais je l'ai fait!

Aujourd'hui, ce sera CTM en soirée. J'ai manqué les dernières semaines et je manquerai les prochaines, puisque je pars en vacances.

D'ailleurs, au programme des vacances: beaucoup de route... Ma résolution sera difficile à tenir, mais mon chum m'encourage et je sais qu'il m'aidera à faire de la place dans l'horaire pour des petites sorties... et quelques longues!

3 août 2016

Le plus lent 10km dont je suis la plus fière

Randonneuse souriante, mont Tremblant, sentier le Centenaire, forêt
C'est un départ!
Bon, OK, hier, j'ai manqué le CTM. Je me suis réveillée d'une sieste à presque 17h, le rendez-vous du groupe est à 18h, j'avais faim, il faisait super chaud... Alors tant pis. Pas fière, mais pas de regret non plus.

Aujourd'hui, je me suis rendue au Parc national du Mont-Tremblant et j'ai couru le 10km le plus lent de ma vie. Il s'agit de l'entraînement dont je suis la plus fière à ce jour!

Le sentier le Centenaire est classé Difficile: 10,7km en 4 à 5h en randonnée, avec 430m de dénivelé (j'enlève le 3,6km sur la route 1).

Ben j'ai "couru" tout ça en 2h, aujourd'hui (après j'ai couru/marché le 3,6km en un temps indéterminé).

Pas mal fière!!!

En même temps, je suis catastrophée en pensant à UTHC, qui sera beaucoup plus long. Le 4h30 maximal me fait peur. J'ose croire que le sentier sera moins difficile que celui du Centenaire, sinon je peux déclarer forfait tout de suite!!!

Souliers de course Salomon, trail, roches
Souliers à la hauteur
Points positifs
  • La météo était splendide et parfaite. Pas trop humide dans le parc, un peu de vent. Le soleil tapait fort, mais j'avançais surtout à l'ombre.
  • Pas de problème avec mes chaussures. Pas agréable de courir sur l'asphalte à la fin, mais c'est plus une question de préférence que de fonctionnement.
  • Aucun problème avec mon sac non plus! J'ai testé un nouveau sac d'hydratation, avec tube: 1L d'eau, le seul format qui entre dans mon petit sac. Avec deux petites bouteilles en plus, dont une pleine de Gatorade, j'en ai eu en masse. De ce côté, tout sera parfait pour UTHC.
  • J'ai profité de ma pâte de fruits fétiche, Fruit2, et j'ai testé le fameux gel énergétique de sirop d'érable de Brix. Ces deux produits québécois m'ont bien soutenue! J'avais terriblement faim en terminant, après seulement 2h, mais j'avais déjeuné léger, ce que je ne compte pas faire à UTHC.
  • Pas eu mal au foie du tout :) 
  • Pas eu mal au dos, aux genoux... Nulle part, en fait. La musculation vaut la peine!!!
Bord de rivière, sable, Brix, Fruit2, produits québécois
Excellents produits québécois

J'avais parcouru ce sentier avec des amis il y a un peu plus d'un an. Je ne retrouve pas mes statistiques de randonnée, mais nous avions dû le faire en 4h à 5h, tel qu'indiqué dans le guide. C'était plus boueux et nous étions 4, donc rythme de groupe plus lent. Je me souviens l'avoir trouvée assez difficile. J'avais compté beaucoup sur mes bâtons, et le dernier bout sur la route avait représenté tout un calvaire.

Alors, aujourd'hui, courir ce sentir en moitié moins de temps, c'est pas rien!

Paysage, parc du mont Tremblant, sommet de la Vache noire
Au sommet de la Vache Noire
Sentier le Centenaire, parc du mont Tremblant, forêt, sentier, roches
Un sentier pas évident

Paysage, parc du mont Tremblant
Point de vue sur le parcours

Paysage, parc du mont Tremblant, randonneuse, silhouette
Mini pause
Points négatifs
  • Je suis absolument incapable de courir en montant. Autant dire que la première heure, je l'ai passée à monter à un rythme le plus régulier possible, sans marquer trop d'arrêts. UTHC sera plus doux (piste de ski plutôt qu'un long sentier de rochers et de racines), mais pas de beaucoup.
  • Je n'ai pas profité pleinement de la vue. Je passais vite et je ne voulais pas tricher en mettant mon application sur "pause". D'habitude je le fais énormément, ça fausse mon entraînement. Sauf que là, la contemplation m'a manquée.
  • Si je tiens ce rythme à UTHC, soit 10km en 2h, alors le 28k me prendrait environ 6h. Ooouuups... MAUVAIS! Et je n'avais plus beaucoup d'énergie à la fin.
L'adrénaline de la course et un parcours en montagne (plus stimulant que la route 1...) vont aider, mais je redoute quand même de frapper un mur après 2h, 2h30 de parcours.

Il faudrait que je me trouve un sentier plus long, mais un peu plus facile aussi, question de "courir" plus de deux heures au moins une fois...

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Ça monte!
Je n'inclus pas le 3,6km de retour parce que je ne l'ai pas "chronométré".


En revanche, j'ai pris le temps de me tremper les pieds dans la rivière à deux endroits. De profiter du parc, pour lequel j'ai conduit près de 3h en tout dans la journée, en plus de payer pour l'entrée. De ne pas me stresser avec les statistiques.

Pieds dans l'eau, rivière, sable
Merveilleuse récompense
Avoir eu mon maillot, je me serais baignée, tellement l'eau était bonne!

J'ai couru une partie de cette section sur route, et ça allait assez bien, à part que l'asphalte et les bordures d'arbre étaient plates en titi.

J'ai décidé de marcher plus par ennui que par fatigue, et aussi pour donner un bon refroidissement à mes jambes avant de m'asseoir dans l'auto pour plus d'une heure. Question de minimiser les courbatures.

Je préfère encore ne pas compléter UTHC dans le temps requis, que de me blesser en entraînement... Je n'y gagnerais pas grand-chose! :)

Bref, une très belle sortie, un bon entraînement aussi, je crois. Ça me motive à maintenir et à augmenter mes efforts au cours du prochain mois, même si j'avoue que le découragement se pointe un petit peu le bout du nez... C'est là que le mental fort entre en jeu :)

Randonneuse souriante, stationnement, fin de randonnée, parc du mont Tremblant, été
Challenge: completed!

1 août 2016

Ma revanche au mont St-Hilaire

À la suite de mon dernier billet, j'ai fait un aller-retour au bureau en vélo (pour une dernière fois!) le mardi. Ça a bien été, rien à redire!

Plage, parc d'Oka, sable, été
Plage au parc d'Oka
Mercredi soir, ça a été sortie longue en trail au mont Saint-Hilaire (j'en reparle plus bas). Puis, trois jours difficiles de fatigue et d'horaire pas accommodant (=des excuses).

Samedi, Chum et moi avons fait un peu de vélo au parc d'Oka: un mal de tête persistant a coupé court à cette sortie pourtant agréable. On n'a parcouru que 12km, mais j'ai gravi la "grosse côté" avec plus de facilité que mon Chum ne pensait. C'est bon pour l'ego ;)

Le lendemain, je me suis bottée les fesses pour un 20 minutes de musculation bien nécessaire... puis, je n'ai pas eu le coeur de sortir courir. Il faisait chaud dans la journée, j'ai décidé d'attendre le soir... Puis on a soupé tard, on a mangé du saumon, c'est gras, il aurait fallu que je coure au moins 2h plus tard pour éviter une crise de foie... Mais, moi, à 21h30, je dors, je ne cours pas. Raincheck.

Je me suis reprise ce matin: 5,2km en 34min (ça aurait été 32 sans les feux de circulation!). Pas trop chaud, mais plus humide que je m'y attendais. Pas grave, ça a bien été! Je n'ai pas fait plus, étant donné les quatre jours sans course précédents, le CTM demain soir et la longue randonnée que je prévois faire mercredi. On bouge, mais on ne s'épuise pas! Ce n'est pas le temps de me blesser.

Coureuse souriante, mont Saint-Hilaire, trail, randonnée, forêt
De l'enthousiasme à revendre
Je reviens maintenant sur ma sortie de mercredi... que j'ai adorée :)

Arrivée au mont Saint-Hilaire vers 16h15: nouveaux Salomon aux pieds, un peu d'appréhension à cause des ampoules de la dernière fois. Je me suis assurée de bien les serrer dès le départ, et je n'ai eu aucun problème. Ils sont un peu trop larges pour moi, mais ça fera la job jusqu'à une prochaine paire.

Dans mon sac: eau et Gatorade, pâte de fruits (que je n'ai pas mangée finalement, mais vaut mieux prévoir, surtout à l'heure du souper), anti-moustique et crème solaire. J'ai aussi traîné mon porte-feuille, question de m'habituer à porter du poids dans le dos, puisque je compte avoir un réservoir d'un litre d'eau pour UTHC.

Petit rappel... Il y a huit mois, j'ai mangé une claque sur les sentiers bleu et rouge, puis une autre un mois plus tard. Cette fois, j'étais beaucoup plus entraînée et je suis contente de pouvoir déclarer ma revanche sur le mont Saint-Hilaire!

J'ai suivi Rocky bleu, puis Rocky rouge, puis la passerelle (sentier brun) vers Pain-de-sucre jusqu'au sommet et retour par Burned Hill. 12,85km en 2h, 620m de D+ (selon mon application que je ne trust pas tout à fait, mais bon).

Carte des sentiers du mont Saint-Hilaire
Source: Centre de la Nature du Mont Saint-Hilaire

J'ai donc atteint 3 des 4 sommets du parc, avec le sourire! J'ai aussi croisé des chevreuils (pas de photo), pour mon plus grand bonheur.

Montage photo, coureuse souriante, sommet de montagne, mont Saint-Hilaire, paysage
Fière traileuse
Les montées n'ont pas été faciles. Je les ai surtout marchées, et j'ai eu mal au foie dans la première partie. Même en me concentrant sur ma respiration, j'avais du mal à garder le souffle. C'est quelque chose que je dois travailler dans le prochain mois, par des intervalles!

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Rocky bleu
En revanche, les descentes étaient formidables. Mes abdos manquent de force et je devais constamment y penser pour protéger mon dos, mais c'était vraiment moins pire qu'il y a un an.

Ma stratégie pour UTHC prend forme: marcher dans les montées, surtout la première, puisque ça ne me donne rien de m'épuiser là; dévaler les descentes (donc muscler les chevilles et la ceinture abdominale d'ici là); avoir un mental d'acier pour pallier à mon manque d'entraînement et d'endurance. Qui sait comment mes jambes iront après 2 heures de course?

Autre point positif: je n'ai pas eu faim pendant ces deux heures. J'avais dîné vers midi, un bon plat de pâtes, puis plus rien. J'avais l'estomac dans les talons à la fin, mais ça me rassure de ne pas avoir ressenti de faiblesse. Ça fait ça de bien pour UTHC, qui me prendra probablement les 4h30 maximales.

De plus, en buvant régulièrement des gorgées d'eau ou de Gatorade, je me suis maintenue hydratée. Les sentiers presque complètement ombragés m'ont aidée beaucoup de ce côté.

J'espère beaucoup que le temps sera frais le 10 septembre, mais on ne peut pas compter là-dessus. Il peut faire 30 degrés ou 0 degré, gros soleil ou pluie battante, voire neige fondante... Le mental doit être prêt à tout, l'entraînement doit inclure du mauvais temps. Tant qu'il n'y a pas de glace ou d'orage, je ne m'inquiète pas pour ça.

Je vais tester des gels de performance dans le prochain mois, voir ce que mon système apprécie ou non. Car je ne miserai pas sur 4h30 de jeun, avec mon métabolisme capricieux! D'un autre côté, impossible de manger sans provoquer de douleur au foie. Les gels seront donc mes amis (du moins je l'espère!), et je veux tester le bouillon de poulet aussi.

Coureuse, trail, forêt, mont Saint-Hilaire
En action

Demain, après deux semaines d'absence à cause du travail, j'irai courir avec le CTM. Je suis due pour sortir de mon rythme confortable!

Et mercredi, je profiterai des vacances pour faire une longue randonnée, probablement au mont Tremblant. Je ne pense pas courir beaucoup, ça dépendra de comment demain soir se passe. Le but est surtout de me mettre du dénivelé dans les jambes, de voir des beaux paysages et de soutenir un rythme longtemps.

Car j'ai un peu peur de frapper un mur après 2h de course, à Harricana. Alors je vais travailler mon endurance et mon mental, en même temps que mes jambes. Et advienne que pourra!

Sommet, mont Saint-Hilaire, paysage, souliers de course
La récompense