Fraîche et dispose au départ |
Finalement, il y avait des côtes partout!!! Qui l'eût cru, au pied d'une montagne... Hum hum.
Heureusement, il ne faisait pas trop chaud, malgré le soleil tapant, et j'avais ma ceinture d'hydratation.
Malgré tout, au bout de 3km, j'étais pas mal découragée. J'ai décidé de retourner vers la montagne, plutôt que de rester dans le secteur résidentiel, quitte à ne pas atteindre mon objectif.
Dans les côtes ascendantes, j'ai marché quelques fois, lorsque mon coeur n'en pouvait vraiment plus ou que ça ne donnait rien de "courir". C'était des ralentissements de 10 à 30 secondes, peut-être 3 ou 4 fois dans toute ma sortie, mais elles ont fait du bien!
Après tout, dans une "vraie" course organisée, on n'est pas éliminé lorsqu'on marche. Si ça peut permettre de mieux atteindre l'arrivée!
De retour au stationnement de Ski Bromont, je n'avais pas encore parcouru 4km. L'orgueil a pris le dessus, surtout que je me sentais capable de faire "au moins 5km". J'ai donc poursuivi vers la forêt.
Section en montagne |
Eh bien, j'ai réussi à boucler mon 7km! Un peu in extremis et avec de la marche, mais quand même!
Cette sortie m'a rendue fière, surtout pour l'atteinte de mon objectif. Elle m'a aussi beaucoup appris.
D'abord, il est essentiel pour moi de contrôler ma respiration! C'est mon gros enjeu. Il faut que je me répète constamment de respirer avec le ventre et d'expirer complètement l'air de mes poumons. Lorsque je le fais, ça va bien! Lorsque je ne le fais pas, surtout dans des côtes, ça paraît vite.
Ensuite, découper le trajet en petits segments est un excellent truc. Dans la première partie, je me décourageais un peu car je sentais mes jambes se fatiguer rapidement. J'ai mentalement découpé la rue (et la côte...) devant moi en petits bouts, pour en envisager un seul à la fois. Rends-toi jusqu'à l'intersection... jusqu'à vis-à-vis la borne fontaine... jusqu'à la grille d'égoût... Des segments de quelques mètres à peine, mais qui rendaient les difficultés moins imposantes.
Rouge et crevée à l'arrivée! |
Finalement, sur les conséquences de la course... Ma balade pénarde en montagne, quelque deux heures après la course à pied, a consisté en 33 minutes d'ascension, sur 2,14km. 324 mètres de dénivelé et de terrain rocheux, avec des souliers plus ou moins adéquats...
Normalement, ça ne serait pas si pire, mais avec la course dans le corps (surtout dans les jambes!), je l'ai trouvé pénible. C'est surtout le soir et le lendemain qui ont été difficiles: douleurs intenses aux jambes et aux hanches. Des étirements, un séjour dans l'eau chaude et des massages du Chum ont aidé... Mais quand même!
La prochaine fois, prévoir plus de repos entre deux activités qui sollicitent les mêmes muscles!
Une sortie importante dans mon parcours... J'ai failli abandonner en cours de chemin, mais j'ai tenu bon. C'est excellent pour l'ego, et très instructif pour le mental. Ne reste qu'à soigner le corps!
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