Pourquoi mon anxiété augmente à nouveau

Il y a deux semaines, j'ai mentionné que ma petite maladie mentale, l'anxiété, me tournait autour. Ça s'est maintenu depuis, alors j'en profite pour vous faire part de mes réflexions et actions à ce sujet.

Comment se manifeste cette anxiété? Je n'ai pas vécu de crise, ce qui est excellent!

Par contre, les idées négatives abondent et ça demande beaucoup d'efforts conscients pour les chasser. Le soir, le petit hamster dans ma tête s'en donne à coeur joie, au lieu de s'endormir comme il le devrait. Ma concentration diminue, et je m'inquiète plus facilement. En fait, mon esprit cherche des raisons de s'inquiéter, même si tout va bien!

Ces temps-ci, je feel un peu emo...
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Heureusement, je me connais maintenant suffisamment pour percevoir rapidement ces symptômes, et pour réagir en conséquence. Je respire par le ventre, je me change les idées, je me répète des phrases positives, je pige un compliment...

Mais l'anxiété a persisté malgré les trucs et la fin du SPM, alors j'ai dû me questionner sur sa cause réelle. Qui ne se trouvait pas bien loin...

Je vous le dis franchement: depuis quelque temps, mon alimentation, c'est de la marde.

OK, le mot "marde" est sans doute trop fort. Ce n'est quand même pas si pire que ça. On ne parle de fast-food trois fois par jour!

Sauf que j'ai rarement mangé 3 fruits différents par jour, malgré mes bonnes résolutions. Même que ça a souvent été un seul...

J'ai consommé beaucoup de "scrap", de camelote alimentaire, du gras et du sucre dont je sais pourtant qu'ils me nuisent. Des barres de chocolat, des chips, le menu de cabane à sucre...

J'ai bu beaucoup d'eau, mais aussi trop de Pepsi: je recommence mon défi d'un jour sur deux... aux trois jours! Ça ne va pas.

Aussi, l'horaire de mes repas est assez disjoncté. Comme je me lève en milieu de matinée à cause de mes cours de soir qui me font coucher tard, je déjeune tard. Je n'ai pas faim à l'heure du dîner, mais je dois souvent souper tôt, alors manger en milieu d'après-midi ne convient pas. Ou bien je soupe tard, selon le jour de la semaine, ce qui empêche toute routine.

À part ça, le stress extérieur est tout à fait raisonnable dernièrement, je bouge bien et je dors assez. Cette fois, le principal facteur influençant mon état, c'est l'alimentation.

Alors, je m'endure ou je me relève les manches? Seconde option, bien sûr!

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Depuis quelques jours, je me discipline sur l'horaire. Je dîne pour vrai, même juste un peu. Hier soir, je n'avais vraiment pas faim à l'heure du "souper" (à 16h30, tsé), alors je me suis fait une sandwich que j'ai mangée plus tard, en classe. Super!

Je mange mes fruits le matin. Plus d'excuse! Plus d'affaire de me dire que j'ai du temps... que j'en prendrai comme dessert en soirée... Je ne le fais jamais, voyons! Alors, au déjeuner et comme collation matinale, et c'est fait.

Résultat? Il est encore tôt pour le dire, puisque ça ne fait que trois jours que je suis vraiment rigoureuse. Néanmoins, mon esprit se calme déjà. Hier soir, le hamster se tenait beaucoup plus tranquille.

Coïncidence? Peut-être. Ce sera à voir avec les prochains jours. En tout cas, ces changements ne peuvent pas faire de tort!