2 décembre 2016

Une semaine de bonne gestion du stress

La dernière semaine n'a pas été facile! Et les prochaines ne le seront pas non plus.

L'horaire de travail à ma job a varié beaucoup. La fin de session universitaire commence. Je déborde d'enthousiasme pour lancer une entreprise, un beau projet pour 2017 qui me remplit la tête. Les idées pullulent pour différents projets d'écriture. Les familles et amis commencent à organiser les partys de Noël, ce qui n'est jamais simple.

Jambes de coureuse, espadrilles de course New Balance, gazon jaune
Les jambes ont la gigotte
À travers tout ça, une activité entre amis, qui me tenait à coeur. L'envie de profiter de mon chum quand on se croise. Le besoin de bouger et de bien manger. La nécessité de me reposer.

Normalement, ce tourbillon d'obligations et d'envies déclencherait la panique, l'anxiété. La peur dévorante de perdre le contrôle. D'oublier quelque chose, de négliger quelqu'un, d'échouer, de décevoir...

Eh bien, à mon grand bonheur, j'ai réussi à demeurer zen, en contrôle. J'ai priorisé, j'ai laissé tomber ou reporté certaines choses, je me suis permis de mettre mon cerveau à off. Oui, je suis fatiguée, mais pas épuisée. J'ai négligé parfois la course, parfois mes travaux, parfois mes projets, mais j'ai établi un certain équilibre entre tout ça.

Surtout, je n'ai pas culpabilisé.

Le sentiment de culpabilité m'a souvent grugé énormément d'énergie. Fini, tout ça! En tout cas, finie la culpabilité inutile! J'ai besoin de me reposer? Alors à quoi bon nier, continuer, m'épuiser et devoir prendre encore plus de temps pour m'en remettre? Autant prendre une pause tout de suite, la savourer, et retourner bosser rapidement!

Résultat: ce que je dois faire se fait, je me sens en paix, je ne m'épuise pas.

Je n'arriverai pas à Noël dans le même état de détresse que l'an passé. Détresse qui s'était poursuivie jusqu'en mars, quand je m'étais enfin décidée à écouter mon corps.

Ce fut donc une semaine où la marche entre la maison, le métro et l'université a suffi plusieurs fois. J'ai résisté à la tentation de prendre l'autobus quelques fois, surtout hier. Il faisait doux et ça m'a fait beaucoup de bien de bouger, surtout avec tout le temps passé assise devant un ordinateur.

Coureuse, bord de l'eau, rivière des Prairies, parc de la Merci, automne
Course du dimanche
Dimanche dernier, une belle course de 6,36km en 40min. Je me suis vraiment forcée pour sortir, puisque j'avais déjà reporté ma sortie la veille. Mais, une fois dehors, du beau plaisir! Comme toujours.

Lundi et mardi, je travaillais, ce qui réduit de beaucoup le temps disponible pour l'activité physique. Je me sens coincée dans mon horaire et, même si en fait j'en aurais le temps, je ne sors pas courir. C'est niaiseux, mais c'est un déclencheur d'anxiété pour moi. Alors j'ai marché.

Mercredi, je ne savais pas si je travaillerais dans l'après-midi. J'avais vraiment besoin de bouger. Je voulais courir, mais le temps, l'horaire... Je me suis rabattue sur 35 minutes de yoga. Quelle bonne décision! Les hanches, les omoplates, les mollets... tout avait besoin de s'étirer!

En soirée, j'assistais au lancement de nouveaux produits Natrel (j'en parlerai sur Miss Vay lundi!). Ça concordait mal avec mon horaire d'école et j'avais prévu quitter vers le milieu de l'événement pour arriver à temps à mon cours.

Sauf qu'on préparait et décorait des biscuits. C'était vraiment le fun. La fille avec laquelle je popottais était super sympa. Je n'avais pas envie de partir sans mes biscuits (on les a mis au four tard!). Surtout, ma tête réclamait cette pause, cette soirée où je me concentre sur du beurre et du crémage sans penser à 1000 choses à la fois. Même la course ne m'offre pas ce répit mental complet.

Coureuse, manteau de pluie, asphalte
Sortie sous la pluie
Alors j'ai pris ce temps. Et j'ai adoré. J'aurais préféré ne pas manquer mon cours, surtout que je l'aime beaucoup, mais, à l'échelle de ma vie, je crois avoir fait le bon choix.

Jeudi, retour au travail et marche sur le campus. Ça sentait encore l'automne, sous la pluie et sur le tapis de feuilles mortes. <3

Aujourd'hui, ni travail ni école: pas d'excuses! J'ai enfilé mes espadrilles pour un 5,8km en 36min. Petite pluie, 5°C, un cardio au rendez-vous, des jambes heureuses de s'activer... une belle petite sortie!!!

Au final, je crois que je fais bien de me pas m'imposer un horaire sportif. Pour moi, c'est un stress psychologique.

Privilégier les activités à la maison et combiner les déplacements avec l'activité physique, c'est gagnant dans les périodes plus rushantes.

Le vélo me manque pour ça... Mais je ne suis pas une cycliste assez aguerrie, ni une personne assez téméraire, pour me rendre à l'université dans le noir et le froid, sur des rues trempées et couvertes de feuilles mortes!

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