29 décembre 2015

Raquetter au mont Rigaud

Je me suis énormément reposé dans les derniers jours, tout en respectant mes résolutions (je suis d'ailleurs au dernier des 21 jours... je ferai mon bilan bientôt!). J'ai aussi fait le ménage dans mes priorités, le travail de ma vie... et le moral va beaucoup mieux!

Aujourd'hui j'avais une longue course au programme. Mais il est (enfin!!!) tombé de la neige... en fait, il en tombe encore plusieurs heures plus tard... alors la course a pris le bord pour laisser place à mon amour de sport: la raquette!!!

L'Escapade, sentier du mont Rigaud, l'hiver, neige, raquettes
C'est parti!
C'est rare qu'il neige assez pour en faire ET que je sois disponible pour en profiter. Hors de question de laisser filer l'occasion!

Comme je suis une amoureuse de la montagne, je me suis dirigée vers le lieu de prédilection de mes randonnées de banlieusarde (dans le temps que j'habitais Notre-Dame-de-l'Île-Perrot): L'Escapade - les sentiers du mont Rigaud. La première vraie bordée de neige sur notre coin de province a ralenti la circulation et j'ai mis plus d'une heure à me rendre, puis plus d'une heure à rentrer... mais ça en a valu la peine!!!

Je suis arrivée vers midi, avec mes grosses bottes, mon pantalon de neige, chaussettes épaisses, sous-vêtements longs en mérinos, bandeau au cou, tuque sur la tête, petits gants et mitaines... et raquettes!!!

Connaissant bien le sentier, j'ai pris ma bouteille d'eau mais pas mes bâtons. J'avais quelques collations dans mes poches, donc pas de sac à dos nécessaire. Sans oublier des mouchoirs pleins les poches!

J'étais la deuxième à parcourir le sentier Le Coureur des bois (rose sur la carte), juste après l'employée de l'organisme. Un demi-pied de belle neige juste pour moi!

Raquetteuse contente, neige
Grosse face très contente!
Sur le mont, évidemment, ça monte! J'ai pu comparer ma "performance" avec mes randonnées des deux derniers hivers: en gros, je suis beaucoup plus en forme! C'est vrai que le contraire serait drôlement étonnant... Hi! Hi!

Surtout, mes jambes sont plus fortes. La toute première fois que je me suis aventurée sur ce sentier, j'ai rebroussé chemin après moins de 2km, exténuée et en nage. Il faut dire qu'on aborde pas la randonnée de la même façon quand on découvre un nouveau chemin et qu'on n'a aucune idée du dénivelé à venir!

Néanmoins, pour cet hiver, j'ai aussi senti qu'il s'agissait de ma première sortie avec mes grosses bottes (on n'a pas eu de transition entre l'automne et le gros hiver pour s'habituer!), ce qui représente beaucoup plus de poids à traîner que d'habitude, avec les raquettes et le pantalon de neige en plus.

Je me suis fatiguée moins vite que les autres années, mais quand même beaucoup plus rapidement qu'en randonnée estivale.

Comme la route du retour ne s'annonçait pas reposante, je n'ai pas exagéré ma distance. À l'affiche de 3km, juste à côté d'un mini refuge où j'ai pris deux minutes de repos, j'ai fait demi-tour. Un bon choix, car j'ai trouvé le dernier kilomètre long! Il faut dire que la pluie verglaçante/neige fondante qui tombait n'était pas agréable, surtout dans le vent qui se levait.

Raquetteuse, sentier l'Escapade, mont Rigaud, neige
Raquetteuse qui reçoit la neige dans les yeux

J'ai fait la montée en moins d'une heure, et la descente en beaucoup moins de temps, soit 1h15 au total, pour 6km et des poussières.

Malgré la température peu champêtre, j'ai adoré ma sortie. Je raffole des décors enneigés. C'est magnifique et féérique. Je décroche complètement de la ville et du quotidien.

sentier l'Escapade, mont Rigaud, neige
Mont Rigaud

Bref, je ne regrette pas d'avoir troqué mes espadrilles pour des raquettes! Faut en profiter quand ça passe!!!

Surtout qu'à partir de la semaine prochaine, je me présenterai aux rendez-vous du Club de trail Montréal. C'est mon cadeau de Noël de Chum, papa et mes soeurs, hiiiii! Une belle façon de m'aider à atteindre mes objectifs de traileuse, et qui va m'obliger à être bien disciplinée dans mes entraînements :)

25 décembre 2015

Courir fâchée

Coureuse motivée
Trouver sa motivation où on peut:
Run happy et les Mères-Veilleuses!
Je ne cours pratiquement jamais pour me défouler, mais, ce soir, c'est arrivé! J'allais prendre ma douche avant le souper (vive les horaires disjonctés!), mais je me suis ravisée, j'ai mis mes vêtements de course et je suis partie faire des intervalles.

Je pensais que j'étais fâchée contre certaines personnes, mais en chemin j'ai réalisé que le gros de ma colère était en fait contre moi-même.

C'est moi qui ai fait abstraction de signaux pourtant clairs de fatigue, d'épuisement et de surmenage. C'est moi qui pleure tous les jours depuis au moins une semaine et qui ne prends pas ça au sérieux "parce que c'est juste une phase difficile".

Juste à regarder les titres de mes derniers billets, je me demande pourquoi je suis restée dans le déni, à clamer ma fatigue partout sans la régler vraiment.

Bref, je n'avais pas prévu courir aujourd'hui, mais j'y suis allée et ça a fait un bien fou! À mi-chemin de ma sortie j'avais déjà retrouvé le sourire.

Chaussures de course New Balance, capris
En capris un 25 décembre!
Il faut aussi dire que la température était exceptionnellement chaude aujourd'hui, alors en sortant avant 18h j'ai profité d'un restant de chaleur: T-shirt, veste légère, capris et bandeau ont amplement suffi.

J'avais des intervalles au programme et c'était parfait. Je ne me voyais pas faire une longue sortie (je suis fatiguée!) et, en même temps, j'avais besoin de me donner.

Faire 5 fois 1:30C+1'M était idéal pour ça. Ça a fait sortir les endorphines et ça a chassé le méchant!

Et, belle surprise: aucune douleur nulle part! Aucun genou, aucun orteil, pas de dos, pas de foie, rien de problématique. Yaaaaay!!!

Il faut dire que j'ai passé les deux derniers jours en pyjama, à faire un mini peu de yoga, mais surtout à relaxer, à niaiser sur Internet et à somnoler à ma guise. De vraies vacances!!!

Ça a fait du bien au corps et à l'esprit. Ce dernier a besoin de se recharger encore, mais j'ai fini par décider où couper dans mes activités, même si ça crève le coeur... Quand on est rendu à prioriser entre le social et la santé, il faut le faire sérieusement.

Sourire retrouvé!

24 décembre 2015

Petite course avortée

Oups! Avec le temps des Fêtes, je continue à bouger, mais mon écriture est moins assidue!

Hier, j'avais une petite sortie au programme, mais ça ne me tentait pas du tout. Je suis fatiguée, crevée, brûlée. Je cours partout, j'ai mille choses en tête, j'ai constamment l'impression d'oublier quelque chose et je ne performe pas bien sous le stress. Au contraire: je m'effondre.

Coureuse souriante, camisole Superman
SuperVal à l'oeuvre
Et hier, je frôlais l'effondrement de très près. J'avais intensément envie de lancer mon tableau de résolutions, et toutes les contraintes qu'il impose (que je me suis moi-même imposées, en fait), au bout de mes bras.

À la place, je suis sortie courir, tel qu'indiqué.

Pour m'aider, j'ai commencé par lancer un appel à toutes sur la page Facebook des Mères-Veilleuses. Une sortie de groupe, même virtuelle, ça aide! Toutefois, j'étais prête à y aller même si personne ne me répondait. C'était juste question d'avoir un coup de pouce supplémentaire.

Ensuite, je me suis changée. J'ai enfilé ma camisole de motivation par excellence, des leggings longs, une veste et ma casquette (je croyais qu'il pleuvait). Non, pas de gants, pas de bandeau, pas de multicouche! Un 23 décembre montréalais pluvieux, c'est ce que ça donne!

Et je suis sortie. Ça ne me tentait pas vraiment plus qu'une heure plus tôt, mais au moins j'y étais.

Coureuse grimace pouce en l'air
Prête à sortir
La veille, au yoga, je n'ai pas réussi à tenir une posture à cause d'une douleur aigüe au genou gauche. Je n'ai aucune idée de la raison de cette douleur, car c'est la seule position qui la provoquait. Je soupçonne un problème dans ma technique de course, mais il faudrait que je consulte un spécialiste pour en être sûre.

Pendant la course, c'était au tour du genou droit de faire mal. Trop pour que je coure dessus. J'ai donc avorté ma sortie après deux tentatives de jogging/course mollo. Hors de question que je me scrappe le genou en insistant!

Ce qui a donné une sortie de moins de 2km en environ 20 minutes. Ark! Ark ark ark! Extrêmement frustrant.

J'avais hâte de revenir avec le sourire, défoulée et pleine d'endorphines... J'en avais besoin!!! Je me sentais lourde et empotée, mais je serais passée outre; je sais que ces impressions disparaissent avec les kilomètres.

Mais, dans la vie, il y a des imprévus et il faut savoir les accepter. Je me dis qu'au moins je suis sortie, j'ai essayé, et j'ai pris l'air. J'ai choisi la sécurité de mon articulation et je ne le regrette pas.

Par contre, je m'interroge sur ces petits bobos surprises (orteils, genoux...) depuis quelque temps. Je suis fatiguée, ça, je le sais. Et je m'entête à maintenir mes activités malgré tout. Être consciente des messages de son corps, c'est bien, mais ce n'est pas nécessairement y répondre... Est-ce que le mien tente de m'obliger à prendre une pause?

Question d'agir intelligemment (et de ne pas me blesser sérieusement), aujourd'hui et demain, je me mets à off. J'ai des abdominaux et du yoga au programme: rien qui me donne envie de pleurer, donc je vais les faire. Après, pour la course dans deux jours, je verrai comment vont les articulations.

Je mets surtout l'écriture du roman de côté. C'est ce qui me stresse le plus, et j'écrirai sûrement mieux après cette pause, avec un cerveau reposé. Au menu: pyjama, lecture, film en famille, souper en amoureux... Deux journées de vraies vacances!

Joyeuses Fêtes!

21 décembre 2015

Mon premier 12km couru

Coureuse souriante
On se croirait l'automne!
En cette première vraie journée de vacances, je me suis donné un objectif de distance: 12km en continu! Je visais 1h15 comme temps, mais sans stresser avec ça.

Je ne voulais pas nécessairement faire de la trail (je voulais courir...) ni sortir de Montréal, alors je suis allée au Parc du Bois-de-Liesse. Depuis ma revanche en août, j'y ai couru quelques fois, toujours avec bonheur.

Météorologie. Quand je suis partie, en milieu de matinée, c'était nuageux. J'espérais me sauver de la pluie, mais elle a commencé pendant ma sortie... pour devenir de la pluie verglaçante, puis du grésil léger.

Avoir su, j'aurais pris ma casquette afin de protéger mes yeux, mais, comme j'étais dans le bois et que ça tombait doucement, c'était correct.

Qui aurait cru qu'on aurait à gérer de la pluie un 21 décembre!!!

Vêtements. Étant donné la météo plutôt automnale, je ne me suis pas habillée trop chaudement. Deux épaisseurs de manches longues (dont la première en mérinos), leggings longs, bandeau et tuque que j'ai enlevée après quelques kilomètres. J'ai laissé mes gants dans la voiture et j'ai bien fait, car après le réchauffement ils ne me manquaient déjà plus.

Parc du Bois-de-Liesse, secteur Camille
Pas de neige!

Alimentation. J'avais ma pâte de fruits, que j'ai grignotée par deux fois pour un petit boost d'énergie. Comme j'avais bien soupé la veille et bien déjeuné (mais pas trop!) environ une heure avant de partir, je n'ai pas manqué de jus ni eu de crampes.

Parc du Bois-de-Liesse, paysage l'automne
Parc du Bois-de-Liesse


1,3km séparent la voiture de la Maison Pitfield, soit une distance idéale pour se réchauffer avec de la marche et du jogging léger, faire une pause pipi et débuter la course comme telle. Un autre avantage de ce parc, ce sont ses deux chalets bien aménagés... avec toilettes!

Jour de la semaine et météo obligent, il n'y avait à peu près personne dans les sentiers. J'ai croisé plus d'écureuils que de marcheurs! Le sol était dur mais pas complètement gelé, et la plupart des sentiers sont dégagés. Je me suis quand même aventurée hors piste à l'occasion, question de varier et de me faire plaisir ;)

Parc du Bois-de-Liesse, paysage l'automne
Mon terrain de jeu ce matin

J'avais un rythme mollo mais constant. J'ai fait 5km en plus de 30 minutes, ce qui ne m'a pas plu, mais je me suis rappelée que je modulais mon énergie pour finir sans avoir la langue à terre.

Après coup, en regardant mes statistiques sur RunKeeper, je vois que je me suis maintenue à un rythme supérieur à 6:00min/km tout le long (la moyenne est carrément de 6:29).

L'orgueil de coureuse rapide n'apprécie pas! Mais la coureuse d'endurance sait que c'est correct. Il faut que j'apprivoise ces longues distances avant d'y être à l'aise et de performer. Je fonctionne comme ça!

Coureuse souriante, dans le bois
Environ au kilomètre 8: ça va bien!
J'ai parcouru 10k en 1h05, ce dont je n'étais pas super contente non plus (encore l'orgueil!), sachant que je ne complèterais pas les deux derniers kilomètres en moins 10 minutes. Ça m'aurait trop brûlée et je devais conduire pour rentrer! J'ai quand même accéléré pendant le dernier km pour ne pas trop dépasser 1h15.

En revanche, j'ai eu le sourire tout le long! Même sous les gouttes de pluie ou les billes de glace! J'ai troqué la tuque pour le bandeau sur ma tête quand j'ai commencé à avoir trop chaud, ce qui m'a permis de protéger mon cellulaire (caché dans ma ceinture d'hydratation qui n'est pas étanche) à l'aide de la tuque coincée dans la ceinture. Idéal!

J'ai arrêté à 12km pile... selon mon application. En examinant le tracé par après, je suis pas mal sûre qu'il manque quelques centaines de mètres dans son calcul! À cause des nuages et des arbres, le GPS tourne parfois les coins ronds et c'est moins évident à remarquer dans le bois qu'en ville. Mais bon...

Quand je retournerai voir mes statistiques dans X temps, j'aurai un vrai 12km d'écrit!!!

Par contre, ce que je peux me dire, c'est que j'ai probablement réussi le 12km en 1h15... plutôt que 1:17:50 comme le dit RunKeeper... Ce qui satisfait mon orgueil!!!

Avec la petite marche de refroidissement pour retourner à la voiture, j'ai fait une sortie totale de 13,7km en moins de 1h30, dont la moitié sous des précipitations en tout genre. Pas de quoi faire la une des journaux, mais, pour une ancienne antisportive, c'est épatant!

Coureuse souriante, pouce en l'air
Fière coureuse

18 décembre 2015

Bouger quand on veut juste dormir

C'était pas facile cette semaine!!! J'étais coincée entre la job, l'écriture du roman et mes résolutions, en plus du train-train quotidien (manger, dormir, voir Chum, etc.). J'ai fait des intervalles (5x1'C+1'M) mardi soir, de la musculation et du yoga au moins aux deux jours.

Musculation à la maison
Go coureuse musclée!
Aujourd'hui, à 15h30 tapantes, mes vacances de Noël ont commencé. J'étais cre-vée. Je voulais rentrer chez moi et DORMIR.

Sauf que, à mon horaire, il y avait une petite course ET de la musculation, en plus de commissions et d'écriture. Et je n'ai pas plus de temps demain, donc pas la peine de les reporter. Même si la perspective de cette soirée chargée me stressait, et que je réagis mal au stress: je gèle, je bloque, je deviens bonne à rien.

Finalement j'ai quand même réussi à ordonner ma soirée: muscu, puis course, puis souper, puis écriture (je m'y mets aussitôt que j'ai fini ce billet!).

La planche pour finir la muscu
Commencer par la musculation me permettait de commencer en douceur, en alternant les exercices avec des corvées ou du niaisage sur Facebook (soyons honnête!). Comme d'habitude, j'ai travaillé les bras et les abdos.

Au fur et à mesure, je me réchauffais et la perspective d'aller courir dehors me tentait de plus en plus! Je me suis changée au fil des exercices pour sortir le plus rapidement possible.

Comme il fait incroyablement chaud à Montréal, c'est-à-dire autour de zéro degré, j'ai mis des pantalons longs, un chandail à manches longues, un T-shirt par-dessus (il est trop large pour aller dessous), et un bandeau en bandeau sur ma tête.

Coureuse souriante, multicouches
Coureuse prête!
Si on m'avait dit, il y a seulement un an, que je sortirais accoutrée de la sorte, je n'y aurais pas cru! Ha!

C'était une petite sortie ce soir: environ 5km que j'ai fait en environ 30 minutes, au parc Jarry. J'aurais préféré aller un peu plus vite, mais j'avais d'étranges sensations dans les orteils (j'y reviendrai après).

Je l'ai surtout fait avec le sourire. On était vraiment bien dehors et ça m'a complètement revigorée.

Une fois rentrée, j'ai décidé de compléter avec quelques poses de yoga pour étirer les jambes et délier les hanches. Oh que ça a fait du bien!

Je suis ré-énergisée, surtout après avoir soupé, et prête pour écrire même s'il est 22h (heure à laquelle je dors, habituellement). Yay!

Coureuse souriante
Coureuse revigorée!
Pour ce qui est des sensations étranges aux orteils... Ça fait quelques fois que mes orteils sont engourdis pendant la première partie d'une sortie. J'attribue généralement cette sensation au froid, mais, ce soir, il faisait doux et je portais des bas en mérinos.

De plus, la sensation n'était pas égale dans tous les orteils. Elle a fini par se dissiper, sauf dans le gros orteil du pied gauche. Désagréable et inquiétant.

Je devrais être sage et consulter un spécialiste pour en avoir le coeur net, surtout que l'ensemble de mes orteils n'a pas une mobilité normale depuis quelque temps. Je n'en ai pas envie... c'est encore du temps, des sous et la possibilité d'exercices sans fin pour me rétablir. D'un autre côté, l'alternative est de me blesser de plus en plus gravement. Urg. À suivre!

16 décembre 2015

Mes articles de bien-être sur MissVay.com

Depuis la fin de septembre 2015, je collabore à un blogue de mode, beauté, bien-être et plus encore, MissVay.com.

La blogueuse en chef, Véro, est une amie du cégep (ce qui remonte à une dizaine d'années... coup de vieux!). Je suivais déjà son blogue via Facebook et Twitter.

Cette année, elle a décidé de faire appel à des collaboratrices et elle m'a généreusement offert de participer à ce projet. J'ai sauté sur l'occasion (on est écrivain ou on l'est pas!) et, depuis, j'ai publié différents articles.

Je parle un peu de course à pied, mais surtout de bien-être, d'alimentation, de bonnes habitudes de vie. Mon but est d'aider d'autres personnes à trouver l'équilibre dans le quotidien, en fournissant le plus possible des trucs concrets.

C'est un exercice d'écriture intéressant, et le contenu que je livre est très complémentaire à Valérie bouge, qui est plus centré sur l'activité physique. Par contre, je ne réussirais pas à bouger aussi bien si je ne faisais pas attention à mon alimentation, à mon sommeil, etc. Je le mentionne parfois: ça va ensemble!

Voici donc mes parutions 2015!

D'abord un article que j'ai déjà partagé, car il complète l'un des miens. Il s'agit de l'autre partie de mon entrevue avec Marly: Entrevue avec Marlène Couture, femme ordinaire... ultramarathonienne!

Ensuite, en ordre chronologique:
Ma participation à MissVay.com se poursuivra en 2016. Je vous invite à m'y suivre!

14 décembre 2015

Manger une 2e claque au mont Saint-Hilaire

Il y a un mois, je mangeais une claque (figurative) au mont Saint-Hilaire. J'étais déterminée à prendre ma revanche hier matin: température idéale (zéro degré, beau soleil, pas de vent), trajet connu, prête à affronter la boue, en forme...

Coureuse motivée, pouce en l'air, GoPro
Coureuse déterminée
Mais la montagne m'a déjouée!

Je voulais suivre le même chemin que l'autre fois. Malgré une montée difficile, j'avais apprécié la descente. Et, cette fois, hors de question de rater la pause-point-de-vue au sommet!

Sauf que, quelque part sur la piste bleue (la bonne) j'ai bifurqué là où je n'aurais pas dû et je me suis retrouvée au début de la rouge (celle avec laquelle je devais finir). Bon.

Comme la distance totale n'était pas trop élevée (environ 7km), j'ai décidé d'accepter ce tour du sort et de commencer par la rouge pour finir par la bleue. Ça revient au même, n'est-ce pas?

ERREUR!

Comme en novembre dernier, une bonne partie de la rouge était boueuse et surtout à pic. Dur, dur de courir!

Le cardio manquait, la traction aussi, et le plaisir en a pris pour son rhume à un moment donné. Le plaisir de courir, du moins, car j'avais plus l'impression de faire de la randonnée avec des périodes de course, que de la course avec de la marche/escalade ici et là.

J'ai quand même assumé mon erreur de trajet et j'ai poursuivi!

Sentier Rocky, mont Saint-Hilaire, l'automne
Ça monte!
Sentier Rocky, mont Saint-Hilaire, l'automne
Sentier technique
Sentier Rocky, mont Saint-Hilaire, l'automne
Ici, on marche!
Sentier Rocky, mont Saint-Hilaire, l'automne
Boue(tte)

Au sommet: le bonheur! Une belle vue dégagée, pas vraiment de vent... Parfait pour faire le plein de motivation. J'en avais besoin après toute cette montée.

J'ai repris mon souffle et je suis repartie avant de trop refroidir.

Sommet du mont Saint-Hilaire, l'automne, point de vue
La récompense!

Sommet du mont Saint-Hilaire, l'automne, point de vue
Coureuse en recharge

Sommet du mont Saint-Hilaire, geai bleu
Un petit ami au sommet!

Je suis repartie par la piste bleue... pour bifurquer sur la verte. Pourquoi? Parce que la pancarte indiquait 3,1km jusqu'à l'accueil, et 3,9km sur la bleue. J'étais tannée, j'avais les jambes lourdes, je voulais surtout finir ma séance avec le sourire.

Ben figurez-vous donc que ça allait tellement mieux sur la verte que j'ai poursuivi sur la mauve pour étirer un peu la fin! Malgré un sentier parsemé de roches saillantes, je pouvais courir!

Carte des sentiers du mont Saint-Hilaire, trajet
Mon trajet réel, en rose pâle.
Début vers la droite, retour à gauche.

Ça me permet de constater que pour ma course officielle, pour mon Défi, je vais devoir étudier les dénivelés avant de choisir à laquelle m'inscrire.

Je n'ai pas envie d'une randonnée, je veux courir! Oui, des moments de marche, du dénivelé, du défi... mais surtout du plaisir! De la course en forêt... qui se court!

Coureuse souriante
Objectif "finir avec le sourire": atteint!

Température: on était très bien dehors, sauf qu'il n'y a pas moyen d'être habillé comme il faut, à moins de vouloir enlever/remettre des couches (c'est pas mon cas!). Je suis partie en manteau+camisole, sans gants (le stationnement est au soleil et il y faisait chaud), avec tuque. Pendant mon réchauffement, je gelais des mains. Pendant la course, j'aurais couru en camisole, pas de tuque!!! À la fin, au refroidissement, mains et cou gelés.

Équipement: en plus du stock habituel (ceinture d'hydratation, pâte de fruits, cellulaire), je portais un harnais avec la GoPro de Chum. Je voulais tester la prise de photos et de vidéos. En soi, le harnais et la GoPro ne m'ont pas du tout dérangée: la caméra est hyper légère et le harnais tenait très bien. Par contre, en été, je le trouverais probablement insupportable à cause du frottement direct sur la peau et l'accumulation de sueur qu'il provoquerait. Mais bon, hier, c'était super.

Mont St-Hilaire, sentier, l'automne
Gros soleil et tapis de feuilles mortes

Mont St-Hilaire, sentier, l'automne
À l'automne, on profite un peu plus du panorama!

Mont St-Hilaire, sentier, l'automne
Souliers roses devenus bruns à nouveau!

Mont St-Hilaire, lac Hertel
Dernière pause au lac Hertel