Retour d'une coureuse matinale |
Les entraînements de soirée, très peu pour moi, surtout l'été! Ça se faisait bien lorsque je travaillais, car le bureau se trouvait près du point de rencontre. Maintenant, meh. Pas de chemin direct en bus ou en métro. Trop compliqué en voiture. Trop loin pour courir l'aller-retour.
Hier, ça a donc été congé. Je me suis reprise ce matin: réveil-matin à 7h15 et 15km de course au programme!
Heureusement que je n'ai pas attendu à plus tard: la température ressentie a atteint 40°C. Arrrrrk! C'était déjà été assez pénible comme ça en matinée!
J'ai suivi la piste cyclable vers le parc de la Visitation afin de demeurer le plus possible à l'ombre, près de l'eau, avec de grands arbres autour. Question de diminuer les risques de coups de chaleur, de coups de soleil et de crises de foie. Ça a quand même bien réussi.
Rivière des Prairies |
Cette séance s'est avérée très pénible. Surtout la deuxième moitié, le retour. Pas de jambes, pas de souffle, pas beaucoup de motivation. Mais pas le choix de rentrer non plus! J'avais des sous pour l'autobus au cas où, mais j'ai résisté à la tentation. À 5, 4, 3km de la maison, ça ne valait pas la peine, autant marché un peu...
J'ai donc marché un peu... beaucoup plus que je ne l'aurais voulu... mais j'ai persévéré. 1h45 de sueur intense. Un temps bien plus long que mon premier 15km, que j'avais complété en 1h27, mais la température était de mon côté ce jour-là.
1h45 sur route m'a paru beaucoup plus long que 2h en montagne. Ce n'est pas une surprise. J'ai eu à travailler fort le mental pour ne pas me décourager dans la deuxième moitié.
Pour me dire qu'il ne restait que 5km, une distance bien maîtrisée, au lieu de penser aux 10km que j'avais déjà dans les jambes.
Pour savourer les zones d'ombres et les petits coups de vent, au lieu d'obséder sur le soleil qui tapait (quoique, pour la toute fin, j'ai eu droit à beaucoup de nuages bien appréciés!!!).
C'est fini!!! |
Bref, une pas-belle sortie. Mais qui sera payante. Car ça se peut que je me lève fatiguée, le 10 septembre. Ou découragée. Ça se peut qu'il fasse 35°C sur la piste de ski. Ça se peut qu'il pleuve, aussi (je préférerais ça à du soleil de plomb!).
Dans tous les cas, il faut sérieusement que j'allonge mes distances, alors ça fait ça de pris!
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