20 janvier 2016

Se perdre en commutant

Se perdre dans Montréal en suivant pratiquement une ligne droite nord-sud... faut le faire! Et pourtant... j'ai réussi!

J'avais hâte à ma course matinale et je suis partie assez fébrile, sans eau puisque ça m'avait bien réussi la dernière fois. J'étais un peu trop habillée car je m'attendais à un froid polaire comme dans les derniers jours, mais il faisait  miraculeusement plus doux!

Mes trois épaisseurs de chandails-manteau, deux pantalons (dont un coupe-vent), la tuque chaude et le bandana en polar m'ont gardée bien bien au chaud! Juste pour dire: au début de la course j'ai enlevé mes mitaines, et aux deux tiers j'ai enlevé mes gants.

étapes de multicouches pour coureuse hivernale
Devenir une coureuse ninja en 4 étapes faciles!

Je n'ai pas pris le même chemin que d'habitude, mais je visais la même distance. Je voulais arriver vite au bureau et commencer à travailler tôt (vive les horaires variables!). Fail!!!

Un chemin de fer passe au travers de Montréal et ce ne sont pas toutes les rues perpendiculaires qui le traversent. J'en ai emprunté une... qui bifurquait sans en croiser d'autres... et sans m'en rendre compte je me dirigeais soudain vers le nord!!!

Le temps de réaliser que quelque chose clochait, j'avais parcouru 1km. Une chance que je ne courais pas vite!!! Pour les connaisseurs, j'ai suivi des Carrières qui devient Henri-Julien!

Coureuse matinale, l'hiver
Tannée!!!
Bref, j'ai couru 9km ce matin, au lieu de 7. Ça m'a pris 1h05 car j'ai marché par moments, douleur au genou et confusion obligent.

Avec les vêtements en trop et l'absence d'eau, j'avoue avoir vécu un moment de découragement un peu intense. J'ai envisagé de laisser tomber et de prendre le métro afin d'arriver tôt comme prévu.

Puis, j'ai décidé de voir ça comme une épreuve de caractère et de me prouver que je peux surmonter ce genre d'obstacle, somme toute mineur. Car j'étais loin de la déshydratation et mon genou ne me faisait pas boiter (allô, la bonne habitude des sportifs d'attendre d'être handicapé pour se soigner......). Ça n'allait pas si mal que ça!

Toutes sortes de choses pourraient arriver pendant Harricana (ou n'importe quelle course), et c'est là que le mental est important. Il faut le travailler! Si on abandonne à la moindre difficulté en se disant qu'on pourrait la surmonter mais ça nous tente pas aujourd'hui... ce sera plus difficile d'en surmonter une grosse quand on n'aura pas le choix.

En arrivant (finalement!) au bureau, j'étais tannée et satisfaite à la fois. J'ai sué un bon coup (plein d'endorphines!) et je n'ai pas abandonné! J'aurais pu y aller pour la facilité (et la sécurité, la rapidité de transport, la paresse, etc.), mais j'ai choisi de persévérer et ça a bien été.

Avec tout ça, je suis prête pour mon 10k au Demi-Marathon des Glaces, dans un mois!!!

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