6 septembre 2015

Courir au pace du bonheur

Ce matin je suis allée au Parc-nature du Bois-de-Liesse. Après une nuit de sommeil profond, suite à la soirée de bénévolat, je me suis réveillée tôt et motivée. Le temps était superbe, parfait, et je n'étais pas pressée.

Parc-nature du Bois-de-Liesse Entrée rue Camille
Arrivée par la rue Camille
En commençant, mon objectif était encore flou. J'étais seulement sûre de courir longtemps. J'avais apporté ma ceinture d'hydratation et de la pâte de fruits pour me booster vers la fin.

Est-ce que je voulais faire plus que 8km, pour m'approcher du 10km? Oui. En même temps, mes jambes étaient fatiguées et ça faisait un bout que j'avais parcouru une vraie longue distance en continu. Je ne voulais pas risquer de me blesser, ni de m'écoeurer. Je suis donc partie en me disant "On verra bien!".

J'ai fait un bon réchauffement d'une dizaine de minutes, marche puis jogging. J'ai n'ai ressenti aucune douleur au foie de toute ma sortie, même en ayant déjeuné environ 1h plus tôt. Yay!

Parc-nature du Bois-de-Liesse passerelles japonaises
Les passerelles japonaises du parc
J'ai commencé à courir avec le moral dans le plafond. Après 2km, ça allait bien mais je trouvais ça rushant et je me décourageais à la perspective de faire une longue distance.

J'ai alors pensé au groupe des Mères-Veilleuses, auquel je me suis virtuellement jointe il n'y a pas longtemps même si je ne suis pas mère (c'est pas un critère!). Une des phrases qui se répètent le plus au sein du groupe, c'est "courir au pace du bonheur".

Le pace, c'est l'allure, soit le temps requis pour parcourir un kilomètre. Il y a quelques semaines, je courais sous le 6:00 (ça veut dire prendre 6 minutes pour parcourir un kilomètre)... C'était pas mal rapide! Aujourd'hui, mon application de course me disait que j'allais à 6:15, ce qui me convenait.

Après les premiers kilomètres, j'ai remarqué qu'inconsciemment, je me poussais pour aller plus vite et surtout ne pas ralentir, et que c'est ce qui me rushait.

Parc-nature du Bois-de-Liesse forêt coureuse heureuse
Une coureuse qui se respecte
est une coureuse heureuse!!!
J'ai alors consciemment mis fin à cette pression auto-infligée. "Je vais courir à mon rythme, en ralentissant si j'en ai besoin!" C'est là que mon objectif s'est précisé: je voulais courir au moins 7km, en continuant si je m'en sentais capable. Pas de délai de temps, je voulais juste le faire en continu.

Juste de relâcher la pression, ça m'a aidée! Je me concentrais aussi beaucoup sur ma respiration, en y allant profondément comme au yoga. Je ne pourrais pas sprinter en faisant ça, mais pour ce matin c'était très adéquat et ça m'aidait à me sentir zen, à profiter du moment au lieu d'anticiper la fin de la course.

En partant j'ai chaussé mes Mizuno (de trail), question de les tester encore et de les user un peu avant Bromont. Ils ont une excellente traction, surtout dans les côtes où le sol était plus friable. Mais le gros du sentier était en terre battue vraiment dure, et mes New Balance (de route) auraient été plus agréables, je crois.

Finalement, j'ai couru 7,5km... avec le sourire tout le long! Au 5e kilomètre, je me suis accordée 2 minutes de marche, question de ménager mes muscles. Entre le 4e et le 7e, j'ai pris un bout de ma pâte de fruits, je crois que ça a aidé aussi... au moins psychologiquement!
Coureuse pieds Mizuno chaussures de course
Sortie en Mizuno!

En fait je voulait continuer un peu plus... mais, lorsque j'ai vérifié quelque chose sur mon cellulaire, l'application a décidé d'arrêter l'activité. Euh, quoi?!?! Je n'ai pas insisté et j'ai commencé mon refroidissement.

C'était pour le mieux, car j'avais les jambes vraiment lourdes à ce moment et j'envisageais de marcher encore, de toute façon... Je ferais plus la prochaine fois, c'est tout! Il faut écouter les signes de notre corps.

C'était une belle sortie... J'étais stimulée par la course de la veille et par la pensée des MV qui s'encouragent si bien. Je pensais à mes courses de Bromont et de Bois-de-Belle-Rivière qui s'en viennent et j'avais hâte.

Je regardais le paysage et je me trouvais chanceuse de pouvoir en profiter. Je buvais de l'eau et j'étais reconnaissante envers mon chum de me soutenir dans ma passion, dans mes défis (c'est lui qui m'a donné la ceinture!). Je pensais à moi-même et à combien je suis fière de moi...

Une belle sortie pour la coureuse, mais aussi et surtout pour la personne. Une sortie parfaite :)

Parc-nature du Bois-de-liesse coureuse souriante forêt
Brûlée mais souriante!

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